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J'ai réuni ici un petit résumé des différents "carnets de recettes" et autres découvertes que la "vieille chouette" a trouvé sur sa longue route et qu'elle partage bien volontiers avec vous . Mais comme tous les usages, les traditions d'une famille cela se transmet encore mieux de "vive-voix" avec les gestes, les mots , les odeurs , les outils ... l'atmosphère . Alors venez donc jusqu'à la "maison du Bonheur" chez "la vieille chouette" et le "vieux hibou" pour découvrir tout cela En attendant , pour vous permettre de "traduire" mes recettes le plus souvent inspirées par notre pays, ses cuisinières et leurs traditions, nos produits locaux , j'utilise la langue occitan . Pour vous donner un avant goût de la cuisine d'Occitanie j'utilise l'occitan . Je vais vous faire un petit "leissic" ( un lexique) de cuisine occitane pour que vous vous y retrouviez . Mais pour le moment seul le dico de l' occitan au françois est créé mais j'espère qu'il vous sera déjà utile ... leissic occitan françois a déjà avancé lexique français occitan , en attente ... ça va venir ! Pour le moment j'espère avoir le plus souvent traduit "dans le texte".. sinon un coup de fil ou un mail la.vieille.chouette@wanadoo.fr ou TEL 05.63.63.10.63 ou 06.18.42.92.03 ou 06.86.98.40.44 Il s'agit d'un genre de "dico" dans lequel vous retrouverez les produits avec leurs noms . Vous cliquerez sur la lettre et vous vous retrouvez au début de la lettre . Aussi ça risque d'être un peu long pour dérouler" toute la lettre . C'est parfois plus facile de choisir la lettre suivante et de remonter BONJOUR !
Je mettrais les mots par ordre alphabétique mais biensûr au fur et à mesure de la progression de mes recettes je vous compléterais ce petit lexique . C’est un lexique un peu bizarre car si vous trouverez parfois un simple mot de traduction , vous pourrez avoir des synonymes ou des explications pour que vous “sentiez” mieux le mot Toutefois il y a un mot que je vais vous citer en exergue : MASCAGNER Depuis que j’habite ici , je n’ai pas encore pu réussir à traduire ce mot . Je ne peux que vous l’expliquer ... plutôt tenter de vous l'expliquer . C’est à la fois peiner beaucoup mais surtout dans de mauvaises conditions , de force, de temps, de lieu , bref ce serait quelque chose comme “s’emmerdouillaminer” . Et encore sans la certitude de réussir !! Bref , je viens de “mascagner” pour vous traduire ce mot . Utilisez-le à bon escient et vous allez voir quevous l’adopterez ...car c’est déjà mascagner un peu moins ! Arrivée directe à la lettre : A B C D E F G HI JK L M N OP QR S TU VàZ
abajon myrtilles abessou ou custou petite plume naissante encore enveloppée de son petit sac apparaissant sur la peau des volailles... très difficile à "epilar" qu'on flambusque" le plus souvent sur la flamme abalandrar : brinquebaler, tanguer , se balancer acent : l'accent ... mais on ne l'aganta jamais aigardent ( ou fina) : l'eau ardente , l'eau de vie bien sûre ! Mais sachez que vous avez tous les choix dans la région où certes on apprécie la "pruna", la "prunelà" mais aussi la "cadenelà" ( l'eau de vie de genièvre ... le Gin du Causse) alh :( l'ail) et les ailhets : les pousses jeunes des gousses d'ail , ce que nos cuisiniers savants s'évertuent à nous faire enlever pour que l'ail soit" plus digeste" ... L'ail de chez nous, le vrai (pas celui du Mexique ou de Chine) je vous parle de l'ail blanc de Lomagne ou du rose de Lautrec il ne fait pas mal pecaÏre ... A peine , peut-être un peu l'haleine ??? Votre "amourous" n'a qu'à manger de l'ail aussi !!! aoucat : l oie gras se juste bien ronde, se pavanant sur ses pattes jaunes pliées sous le poids de son foie aucisedors aides, accesseurs en justice .... ou pour la "tue-cochon" agantar : attraper, saisir au vol, agripper atalhonar : découper, faire des morceaux . On le dit en particulier du découpage d'une bête pour en répartir les morceaux par catégories pour les préparer , pour les cuisiner ... Etant entendu qu'on ne cuisine pas le filet mignon comme le filet ..; tout court ! balet : une institution d'ici , un genre de perron élargi, de préau , une avancée couverte devant la maison . Vous y accueillez le visiteur, vous y prenez le frais le soir sur le "banc" ( ou le "paredon" le banc de pierre) à l'abri du "serein" (vous savez l'humidité légère des soirs d'été qui "tomba sul esquina" . Vous vous y abritez du "soulel" de midi . Vous y faites la "babilheja" ( la "parleta", la "causette"), vous y faites los "festins" et les "brespailles" et "vesperines" ( casse-croûte et goûter) , bref, ne cherchez pas vous y faites" toutes les choses importantes de la vie de tous les jours" ! banca : planche à laver . Si vous en trouvez une vraie qui a bien servi pendant des années à une lavandière au bord de la rivière ou au lavoir elle est si lissée par les coups de linge et de battoirs qu'on la croirait passée à la pierre d'onyx par un ébéniste! Elle est superbe ... et elle marchera merveilleusement pour dédoubler les boyaux de votre tessou . Un crime absolu ??? Vous en servir comme planche à découper . Certes les "planches" en plastique modernes ne valent rien mais ce serait tellement dommage "pietase" ! babilheja ou la "parleta" : c'est la "causette", le bavardage gentil belfilh ou nora : la belle
fille , celle à qui on se demandait toute la
vie si on faisait bien de transmettre les recettes de bietase ou pietase :quelque chose comme pardi, pardines avec plein de regrets dans la voix bilhon : billot, souvent une
simple planche très épaisse gardée
lorsqu'on a coupé les châtaigniers pour
réparer les poutres de la grange . Elle a un
gros trou pour la suspendre bien propre à un
clou dans le "ricantou" d'où elle ressort
pour y faire les "hachis" depuis des générations
. Un peu creuse à l'endroit où les couteaux
forcent le plus mais elle est si sèche que je
défie n'importe quel fonctionnaire européen
qui les a interdit sous prétexte de dangerosité
d'essayer de l'entamer . "boâtes" le mot amusant que j'ai adopté car je n'arrivait pas à bien prononcer le mot et il est resté pour désigner les bocaux et boîtes de conserves chez la "vieille chouette" et le "vieux hibou" .. et vous le trouverez donc un peu partout ! bodufa ou bauduffa : la fin du gros intestin , la partie renflée où se trouve l'appendice chez l'homme, un très gros boyau "en cul-de-sac" ce qui permet d'y "entonner" le "galavar" ( on dit aussi "galabar") un gros boudin plein de gros morceaux de viande ( le plus souvent de la tête, de la langue, bref plein de bonnes choses ) . Cretaines personnes s'en servent pour y mettre sécher la "coppa" bolegar : C'est mélanger, touiller avec la dernière énergie ... Vous vous rappeller "secouez-moi, secouez-moi pour mélanger..." C'est tout à fait ça ! bolhon : le bouillon , le fond du potage qui a bouilli voyez la fiche ( bouillon de LVC) brasucar : griller le dessus d'un plat, d'un gratin , former la "pela", la croûte brespaille : ( ou vrespertine ) petit en-cas, goûter, des petites choses sympathiques qui se digèrent toutes seules budel : boyau on peut dire aussi trulet surtout quand il s'agit des boyaux qu’on prépare pour “faire le cochon” bufet le soufflet avec des côtés de cuir avec lequel on ranime le feu dans le "cantou" sous le cuveau del grasse" cacas ou boâtes se sont les boites de conserves ( métaliques pour les premières vous devrez les faire sertir avant de les stériliser) ou en verre trempé qui seront stérilisées à la maison ( dans la lessiveuse de grand'mère à défaut de stérilisateur, plus moderne et plus pratique certes car vous y calerez plus facilement vos bocaux ) Cafè juste un problème" d'acent " mais c'est la même boisson indispensable dans n'importe quelle action collective ! cambajou : LE JAMBON le seul,
le vrai l'unique le jambon de Monsiur lou Tessou, que
vous attendrez , si vous êtes raisonnable et gourmet
au moins six mois minimum avant de l'entamer .
Surtout pensez à l'économiser car le prochain
ne sera que dans un an ....! Bien sûr ça
n'a rien à voir avec les jambon "labélisés"
du commerce ... Nous dirons, pour n'être pas méchant
: C'est autre chose.. cambajou cueche : la jambon de Paris, le jambon cuit, une importation "nordic" . Essayez quand même la recette de la "vieille chouette" car si vous êtes un "sans sel " se sera le seul moyen d'en manger du cambajou . Si vous craquez, au moins craquez pas pour de l'industriel, même labélisé : je vous le dis il vous ferait mal ! camparol : champignon en principe sauvage mais bien sûr chacun a forcement ses fans ... et des noms tous forts sympathiques et évocateurs ( tremoulades, rousillous etc..) cansalada : le lard, dite aussi "ventrêche" , très aimée ici lorsqu'elle est roulée avec sel et épices et servie séchée . Elle peut être grillée sur un barbecue , la graisse fond.. et elle est si peu grasse mais tellement parfumée . Mais essayez là aussi en tranche fine avec des oeufs au plat ..; ou bien froide avec une salade aux herbes sur la terrasse en été cantou : la cheminée , l'âtre où la mémé chauffait ses rhumatismes "al foc", en radotant un peu les contes et les "veillées", les histoires de famille et les recettes tout en surveillant le confit ... ceba ( on dit cébo) l'oignon ce qui vous explique que les pousses vertes de l'oignon de printemps , si doux et si goûteux dans la saladette s'appellent eux des "cebetas" ( dites cébéto ou cebettes) chalar un truc de "fens" bavarder gaiement ... je crois un genre de "tchacher" comme dirais les "pitchouns" chots chouette et hibou il y a des noms particuliers pour les différentes espèces codena couenne la peau
bien débarrassée de son "derme"
, de sa couche de gras Lorsqu'elles sont roulées
( roladas) corgorla ou tuquier : courge :il existe des "petits noms" quelque chose comme les 'escails" mais je n'en connais que quelques uns cogoleta courgette : coppa : une recette importée ici depuis des temps immémoriaux par les italiens : c'est le dessus du coup, l'échine ce superbe morceau bien entrelardé qu'on fait sécher avec plus ou moins d'herbes selon les "oustals" après l'avoir logé dans le "boutiffa " ou bien "saucissonné" dans un sac de toile bien serré coutel Le couteau , tant celui
du tuaire ou de la cuisinière que celui que chaque
homme a dans sa poche , cet outil "sert-à-tout"
indispensable à tout homme . Pour vous dire ,
chaque homme a si bien "son coutel" que la
maîtresse de maison n'en mettait même pas
sur la table des repas de moisson, vendanges ... ou
cochon ! Vous me direz que les femmes n'en portaient
pas : pas de problème elles ne s'asseyaient pas
à table avec les hommes !!! Les couteaux de table
sont très récents : ils sont venus à
table ... avec les femmes lors des banquets de noces
...! crespina : la crépine ou toile de porc , fine membrane avec un joli réseau de graisse fine , très résistante dans laquelle on dépose la chair d'une terrine , laquelle on retrousse sur une feuille de laurier , comme un joli jupon brodé sur le dessus avant de la coiffer de son couvercle pour la protéger d'un trop vif grillage au four . On y plie la farce des "fricandeaux" ( les pâtés de campagne cuits au four ) , la farce au foie et aux herbes des "caillettes" du midi, les "crépinettes" ( des genre de "saucisses" aplaties de chez moi que l'on grille à la braise ou ... mais oui dans la poêle dans un joli beurre noisette bref une fois encore le "tessou" est bien aimable de fournir de si bons "emballages"! cusinera : Cuisinière ne nécessite pas d'autres explications custou ou abessou petite plume naissante encore enveloppée de son petit sac apparaissant sur la peau des volaille... très difficile à "epilar" qu'on flambusque" le plus souvent sur la flamme cuveau , chaudron de cuivre hérité
de la grand mère, que vous allez finir d'astiquer
au dernier moment pour que son cuivre brille comme un
soleil pour y "fondre lou grasse" . Il a encore
sa grande anse de fer forgé qui servait à
le "penchar" à la crémaillère
( pratique aujourd'hui pour le manipuler à deux
lorsqu'il est plein de bonnes choses pour le recaller
sur le trépied ! Il est en cuivre pur et contrairement
à ce que les "canards" ( ou feuilles
de choux) ont raconté le cuivre est le meilleur
des conducteurs de la chaleur donc confits et confitures
cuisent plus uniformément dans le cuivre . Une
seule précaution mais ABSOLUE , essentielle : darriér : dernier, dernière, ultime ... et le "post-face" des anglais davental : ( ou devantiau dans le "nord" ) tablier . Plus logique que le françois c'est ce qui se met devant !! dispenchar dépendre, descendre s'utilise essentiellement pour dépendre la saucisse, et surtout le grand jour : le cambajou . Tâche réservée au "marit" qui c'est bien connu , est plus fort, plus grand ... Donc on prend moins de risque qu'il tombe entraînant le cambajou dans sa chute . Sinon ?? La mémé tiens l'échelle et la cale avec sa canne et son fauteuil roulant, la "mainada" retiens la table avec le torchon bien blanc étalé dessus, la "mèstra" monte sur l'escabeau, les jambes flageolantes et , le serrant sur son coeur elle descends le chef-d'oeuvre sur la table . Je sais elle ne le coupe pas : c'est le "marit que coupa lou farce" enduèlh del païse : l'andouille d'ici , rien à voir avec les andouilles et andouillettes d'ailleurs , un mélange de chair à saucisses et de couennes confites qui se mange fraîche comme des saucisses ou bien en "boâtes" pour les déguster froide avec une gentille saladette verte , ou en garce dans une grosse "pascajou" escail : traduction approchée "petit nom", surnom . Allez donc voie l'article sur l' oustal esclafar eclater , se dit pour la saucisse dont la peau trop tendue éclater à la cuisson laissant s' "esplatafar" son contenu . Ce ne sera pas mauvais mais ce ne sera pas trop "polit" espatla épaule, dos chez l'homme . Chez le cochon c'est le jambon avant , plus petit et moins charnu il peu être cuisiné comme le cambajou : il séchera plus vite bien sûr mais il est plus "nerveux" et à tendance logiquement à être plus sec . Mangez-le plutôt frais , en rouelles, rôtis ...ou saucisses ! esponga : éponge ( la "spontex" des pubs ) mais aussi l'agglomérat de fibrine qui coagule le sang du cochon et qu'il faut enlever pour pouvoir cuisiner le sang et qu'il ne forme pas qu'une masse, une croûte inutilisable esquina : l'épaule on dit "tombar sul esquina" ( tomber sur la poitrine disaient les "anciens", attraper froid ) Estobar : estourbir, tuer avec des précautions, sans faire souffrir inutilement femna : femme mais vous avouerais-je qu'en la matière les mots utilisés sont si variés qu'il faudrait presque un dictionnaire pour les citer tous !Je vous donne un aperçu dans un gentil dictionnaire "pan occitan" , cela vous donnera une idée femme humaine , femna; ; femelalha
2. épouse, molhèr Mais pour ces
messieurs je n’ai trouvé que : Choisissez !!! fetge foie , particulièrement apprécié dans le pâté ou la saucisse du même nom , mais aussi salé puis séché car en dehors du "brespaille" il est aussi délicieux avec des oeufs et autres bonnes choses ... festa : vous croyez que vous avez besoin d'une traduction ?? la fête, la joie , le partage ! Venez donc faire la festa del tessou" avès las , "vièlha et vièlh chots " Flambuscar : flamber, enflammer , brûler avec une torche par exemple les "pels"(les soies) du cochon, les "custous" des plumes du canard gras foc : la chose la plus importante pour réussir le confit : asseoir une grand'mère au coin de "foc=feu" . C'est un art qui ne s'apprend qu'avec le temps qu'entretenir juste assez de "foc" mais pas trop pour que l'aucat" ou lou git" ne se "défassent pas , ce qui arriverait sûrement s'ils ne "gorgolhat" pas bien forqueta :la fourchette .
Catherine de Médicis avait bien importée
en France la "forchetta" ( la petite fourche
) depuis les années 1320 elle ne c'est généralisée
que peu à peu ... pour les "occasions"
: On préférait manger avec ses doigts
ou à la cuillère fort longtemps
... même à la table royale ! fritons : toujours pluriel . Un peu les "grattons" ou les "gratterons" des "nordics" mais surtout différents quand vous les sortez du fond du cuveau du confit du cochon ( parfois il reste des morceaux assez conséquents ) ou des confits de canard ou d'oie qui sont toujours plus fins ( et fins) et moelleux . Vous avouerais-je que je laisse volontairement des morceaux dans les miens : le moindre petit bout de viande devient génial la dedans ! garra ledelice suprème du" vieux hibou" : c'est le jarret , la pointe du jambon ou de l'épaule juste avant la patte, le pied . Vous pouvez le cuisiner de mille façons : de la "^boâte" où, désossé et juste assaisonné avant d'être stérilisé il y dormira en attendant votre coup de "forqueta" . Confit, avec une choucroute de choux rouges mode LVC ce n'est pas mal non plus ... surtout si vous avez bien laissé griller la peau et qu'elle craque comme une "cortesa" espagnole sous la dent ! Genses : les "gens" c'est les autres , c'est "on" guit : la canard gras ... le vrai, celui qui a couru tout seul rejoindre la fermière assise sur sa caisse de bois , . C'est qu'il aimait se faire câliner le "col" ( le cou) cet animal lorsqu'elle lui "entonnait" la "gavette" ! Et comme il était déçu , si n'ayant pas assez bien digéré aux yeux de sa gaveuse, elle le renvoyait jusqu'au lendemain .. gonflar : gonfler comme un "quicom qui bufet lou foc" ... qui souffle sur le feu avec un soufflet gorgolhar gargouiller doucement ... comme la graisse du confit quand elle cuit doucement avec de toutes petites bulles par ci par là graissiair : pot graissier dans lesquels vous garderez vos confits "sous la graisse" grasilhar : gresiller, gratiner sous le grill du four, avec un fer chaud ou un "pistolet-brûleur LVC" (voir fiche technique) lenga : langue petite mais délicieuse chez le tessou et si réputée chez certains volatils qu'elles constituaient Le plat des Rois ... en quantité suffisante ! maie : a deux sens : manchon de canard , "margat de guit": le morceau d'aile entre le poitrail et la pointe de l'aile , un joli" mini-gigot" de canard , délicieux confit et que même les grands ont le droit de grignoter en le tenant par l'os entre le pouce et l'index : c'est le long de l'os que la viande est le meilleur c'est bien connu ! marit : le mari ; l'époux ... le chef marmada : un genre de pâté de tête , fabriqué avec la tête du porc découpée en tous petits bouts et tassés dans un sac de toile pour l'égoutter au maximum du bouillon . Cela "prend en gelée" et si vous ajoutez beaucoup de "persillade LVC", de l'échalotte, de la ciboule ETC vous obtenez , dans des anciennes faisselles à fromage blanc... de très agréables "fromage de tête" berrichons mainada le petite fille, la gamine mèstra la maîtresse de maison , la "patronne" dans l'oustal morre, mourou museau, la hure , le meilleur morceau c'est bien connu dans la tête du cochon!! Mais le" mourou" est aussi un mot gentil pour le visage d'une mainada nora ou belfilh le bru, la belle- fille nordic : quelqu'un qui est né ou vit au nord de Cahors, ville limitrophe "del sud", comme qui dirait la "Frontière", un genre de Far west, pardon Far north! Bref des pauvres "genses" sans "soulel" OUSTAL : peut-être un des
mots à apprendre tout de suite : la "MAISON"
. Sans avoir , comme chez les basques un sens
aussi stricte , c'est là que les gens de la maisonnée
retrouvent leurs racines, les traditions familiales,
que se transmettent les histoires, les recettes , l'identité
de la famille, du nom . oule :la casserole , le poêlon, le pot -au-feu dans lequel on fait la "soupo" , "le tourin" paredon : le banc de pierre parleta : la "causette" pascjou grosse crêpe rustique , souvent farcie pastat : à peu près le mot "pâté" mot pour l'ensemble des "boâtes", terrines , tourtes ... on précise avec quelques qualificatifs évocateurs pebre poivre penjar : suspendre , pendre pel poil , soie du porc pitchou : enfant , les "petits" comme ceux que la "cloqua" ( la "glousse") serre autour d'elle pietase ou bietase :quelque chose comme pardi, pardines avec plein de regrets dans la voix piot poita :le dindon la dinde ... mais dans les deux sens comme en françois ! polit : dire "poulite" c'est un "faux ami" ça ne veut pas dire "poli" mais beau, joli !!! porcalha : la chair à
saucisse . Faite au couteau dans mes jeunes années,
elle était in comparable et par l'aspect et par
le goût . Avec les hachoirs de grand'mères
à tourner ...- le temps nécessaire - c'était
déjà moins long, efficace mais certes
encore pénible . Mais personne ne dit que cette
corvée en est une quand elle est partagée
! . pousca ou polsa : poussière qualq'um : quelqu'un parfois "un quicom " = "on" qualque quelque chose redolas : roulés , essentiellement utilisé pour "cansalade" (la ventrêche) ou les "codenas" (couennes) roulées et si vous vous êtes appliqués pour les "roladar" vous ne le regretterez pas sagine :" lou grasse" , le saindoux des "nordics" sal : sel saladou : le saloir une grosse
caisse en bois ou un ancien tonneau , on y empile
les morceaux de cochon noyés dans le sel bien
sel . Il existait même du temps où il y
avait encore des tonneliers des saloirs "sur pattes"
plus larges en bas qu'en haut , avec un joli couvercle
en bois pour bien les refermer quand on avait sorti
du "salé" . Vide on le passait
à l'eau et on l'essuyait bien ... et il attendait
la saison suivante pour qu'on le remette sur ses pattes
. Mais je n'en ai pas vu depuis bien longtemps ma foi
. sasilssot le roi de la tue-cochon LE saucisson ... mais une merveille quasi interdite aux "sans sel" mais si vous devez un jour faire un "extra" de régime pour une grande occasion, optez pour une rondelle de vrai pas de ces saucissons industriels "allégès" ...ils sont pire que le diable ! nah soulel : le SOLEIL le mot à apprendre tout de suite quand on arrive au pays de Cocagne soupa : la soupe de campagne cuite à petit feu dans la "toupine penchat al cremalh" ( la marmite pendue à la crémaillère) solier : la poutre maîtresse du plafond ,vérifiée avec tous les soins nécessaires . On y plante la grosse pointe à laquelle on pendra la corde qui supporte le "cambajou" dans son sac de toile à l'abri des souris , des mouches etc ... bref qui nous permet de le surveiller , de sentir son parfum qui se bonifie dans le temps ... Mais le solier est solide , soyez sage : un vrai cambajou ça se mérite . stoumac : l'estomac des "genses" et du" tessou" . C'est souvent aussi le gras double ,panse,bonnet , caillette et feuillet des ruminants utilisés pour les tripes, les tripoux , le tablier de sapeur et autre délicieuses cuisinées TESSOU le cochon mais comme je vous l'ai dit , le vrai cochon de la ferme pas les "cochons industriels" qui n'ont aucune part dans ce livre !! Existe aussi le mot "porc" mais c'est le cochon ordinaire , mort , acheté ... et qu'on connaît pas ! toupine :une grande casserole
de terre cuite , souvent munie d'un couvercle dans laquelle
vous ferez mijoter sur un trépied sur la braise
au coin du feu (ou dans le four en version moderne)
le cassoulet , la garbure ou le mountayrol . Tout petit
feu et cuisson longue sont le secret de toutes ces vieilles
recettes si parfumées . Tourin : spécialité
de l'oustal avec un légume frit à la "grasse"
( aïl , oignon, cebettes etc..) avec beaucoup de
bouillon . Tuair : tueur de cochon , un Monsieur très estimé car sans son talent le cochon souffre et il n'est pas bon , n'importe qui vous le dira ici trempes : fines tranches de pain rassises sur lesquelles on "coule" la soupe, le tourin ou lou "bolhon" trulets 2 sens différents d’abord le boyau un des trèsor sorti du ventre du cochon pour être bien nettoyé et servir d’écrin aux divers trulets ( boudins) “trulets allas cebos” ou autres ùmes : homme dans le sens le plus noble bien sûr ... par exemple les "ùmes" de la maisonnée dont on sait bien qu'ils sont des êtres supérieurs aux "fenmnas" (voir arcticle) ventrou : ventre , mais avec une notion de sympathie, presque un "bidon" .. viatge : voyage ventrêche : le lard, dite
aussi "cansalada " , très aimée
ici lorsqu'elle est roulée avec sel et épices
et servie séchée . vesperines et brespailles :( casse-croûte et goûter) “ al cop de ven” : à tout de suite Bonanuèch et al deman !” : bonne nuit et à demain coma si fa ancianament : comme on faisait dans le temps
Quelques "chapitres" concernant le "cochon" darriér viatge de Mossiur lou Tessou : dernier voyage de Monsieur le Cochon , de l'étable à la table estobar Mossiur lou Tessou : estourbir le cochon , la mort du cochon l'alestir del Tessou, budels et lou ventrou : boyauderie et préparation "du "ventre" du cochon) Butiflau, trufets et autres : boudins divers( diverses versions et utilisations) l'altalhonar lou tessou : "préparer" le cochon ( saucisses et saucissons et saucissonnailles diverses confits pastats et grassalts : confits,fritons ,pâtés ( avec terrines , viandes cuisinées etc. salar lou tessou : saler le cochon (salaisons , cambajou, salcissons etc )
CE SERA POUR PLUS TARD SI VOUS ETES SAGES § Regardez donc aussi le livre des techniques, les ateliers ou la "boitatou" par exemple .. , Contactez , s'il vous plait le 05.63.63.10.63 ou le 06.18.42. 92.03 ou le 06.86.98.40.44 Insistez, s'il vous plait,
la vieille
chouette est souvent dans ses casseroles et le vieux hibou au
jardin vous pouvez aussi nous envoyer un mail en recopiant dans votre messagerie : la.vieille.chouette@wanadoo.fr
A BIENTOT !!!
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