1 : Le FAO ça sert à
réchauffer : ça oui . C‘est même
impeccable pourvu que vous preniez la précaution
de couvrir le plat avec un couvercle spécial,
avec un film étirable plastique ou avec une assiette
pour que le dessus ne soit pas desséché
. En bonne logique, plus le produit contient de l’eau
plus vite ça va . Le café au lait du matin
par exemple qui a gentiment refroidi pendant que vous
vous battiez avec votre rasoir, votre maquillage ...
ou votre jean qui collait sur la peau humide alors que
justement vous n’aviez pas entendu le réveil
... ça marche !
2 : Réchauffer un café
de la veille ou un thé à la russe : c’est
classique, sans aucun problème mais attention
ça ne doit pas bouillir . Ce sont des infusions
. Faites comme nos mamies qui réchauffaient leur
pot à café au coin de la cuisinière
mais rappelez-vous : “café bouillu, café
foutu”!!!
3 : Réchauffer un biberon : ATTENTION
bien secouer pour répartir la chaleur partout
et comme nos grand’mères , testez la température
juste au creux du poignet, là où la peau
est le plus fine et la plus sensible donc
4 : Réchauffer une sauce de la
veille : parfait aussi mais attention s’il s’agit d’une
sauce liée à la crème , à
l’oeuf ou au sang : ne pas la faire bouillir : elle
tournerait ! Si vous savez que vous allez réchauffer
un plat le lendemain,gardez et réchauffez la
sauce à part et ajoutez la liaison au moment
du service
5 :Les pommes de terre ne sont jamais
bonnes réchauffées , sauf réchauffées
avec quelques gouttes d’eau dans une “"cocotte
FAO système LVC" .
Elles peuvent repartir
dans une purée, une“gouère à Nanette”,
même sautées dans la graisse d’oie bien
chaude ou le beurre noisette ... bref elles sont sauvées
6 : Je passe rapidement sur tous les
plats surgelés et autres “pizzas” industrielles
qui sont soit disant “faits pour” . N’en disons point
de mal car avec 40 ° de fièvre ou une jambe
cassée vous serez content de ne pas mourir de
faim . ....
Et puis comme vous aurez prudemment
mis de côté de sympathiques restes dans
votre “congélateur-malle-au-trésor” ,
et votre FAO connaîtra son heure de gloire !
7 Une glace trop congelée et
trop dure qui résiste à votre cuillère
à glace ??? Quelques secondes dans notre FAO
et vos compétences de glacier seront révélées
8 le beurre trop dur pour les tartines
?? idem mais attention à la puissance et à
la durée ! Ne faites pas du beurre fondu pour
vos tartines ! . Certes, délicieux le beurre
fondu pour faire à toutes vitesses un “beurre
blanc express” ou pour fourrer d’une délicieuse
ganache quelque poire ... mais en tartines
9 DÉCONGELER ??
- soit il vous faudra le faire fonctionner
une minute ou deux puis arrêter une minute ou
deux puis recommencer jusqu’au résultat escompté
. C’est logique pourquoi ?
Parce que votre FAO n’est
pas “four” classique. Vous ne pouvez pas baisser la
température en baissant l’intensité électrique
avec un thermostat. C’est comme l’informatique “ça
passe, ça passe pas” . Votre “mégatron”
fonctionne ou il ne fonctionne pas -> les ondes passent
ou passent pas !
- soit vous avez un four moderne
qui fera cela automatiquement lorsque vous réglerez
la puissance : "je marche, je marche pas"
... (du reste vous l’écoutez au bruit du FAO
).
Ne décongelez donc pas un aliment
non “emballé" qui se dessécherait
en surface comme plus haut ,Couvrez avec du film étirable,
avec un plat et un couvercle bref protégez et
pensez toujours que la “cuisson”va se prolonger quelques
minutes après l’arrêt du FAO
Mais si vous avez un emballage “sous
vide” ( “maison” sans papier métal ,ni alu ou
ni attaches diverses), laissez le dedans : votre aliment
est protégé du dessèchement et
garde son “jus” dans la poche . Le sac ne va pas gonfler
dangereusement puisqu’il n’y a pas d’air à l’intérieur
!
Si vous voyez que ça a tendance à
trop gonfler , ouvrez , secouez le tout et remettez
en route .
Si vraiment ça regonfle trop,
faites un trou vers le haut avec une grosse aiguille
( type aiguille à trousser la volaille ou aiguille
à matelas ) . Trop dur ça marche pas ??
Chauffez un clou : ça marchera forcement et vous
aurez juste un trou suffisant pour la sortie de l’excédent
de vapeur . En effet il ne faut pas un trop gros trou
car sinon ça desséché
( Voir
plus haut ) . Inversement attention si vous changez
de position votre aliment ne le mettez pas sens dessus
dessous : il y un trou ! ...d'où s'écoulerait
le jus .
Mettons tout de suite ce que vous
ne devez pas faire :
Faire cuire un oeuf au four à
ondes : c’est une aberration : en coquille il éclate
, en omelette c’est du caoutchouc mousse, sur le plat
? percez avec une épingle le jaune pour ne pas
crépir le four et mettez de côté
le blanc pour colmater les trous de la piscine . Évitez
de consommer ce morceau de plastique qui n’est même
pas mauvais , juste aussi insipide que de la semelle
de tong ayant séjournée deux ans dans
une dune !.
De toutes façons, soyons objectifs,
ça ira mille fois plus vite et mieux dans une
poêlon sur le gaz ou même sur des plaques
modernes .
Ah vous étiez en panne et il
ne vous reste que des oeufs et un FAO ??. Cherchez bien
il y a sûrement quelques épices , un peu
de lait, de crème ou de fromage, ajoutez quelques
légumes et sauvez vous de la faim avec un “flanchaud”
( voir recette”) Bref c’est là la seule “tolérance”
pour cuire des oeufs au FAO : en mélange dans
des crèmes , des flans , des puddings ou des
“flachauds” .
Vous voulez vraiment le pire du
pire pour faire une blague ?? Mettez des oeufs durs
(pardon un seul qui vous reste , il ne faut pas gâcher
la marchandise ) au congélateur et réchauffez
le au FAO C'est quelque chose d'étonnant
: :
des “coquilles” de plastique comme des
“poupées russes” autour d’ un agrégat
de sable grisâtre ..
N’ajoutons rien, le cas
est classé et passons à des choses plus
raisonnables
Dans la majorité des cas
les légumes se prêtent volontiers à
ce mode de cuisson rapide ... ce qui vous permettra
de manger vos fameux “5 légumes et fruits par
jour” sans problème .
Mais comme dans toutes
les lois il y a des exceptions : les haricots verts
et les divers choux fleurs par exemple nous en avons
parlé plus haut : un “blanchiment classique (
à l’anglaise ou à la vapeur) donnera de
meilleurs résultats ... Alors ne perdez pas temps
et vaisselle pour un résultat peu satisfaisant
: ça ira aussi vite et ça sera meilleur
à la vapeur
Inversement certains légumes
sont savoureux . Nous avons parlé des carottes
, ajoutez donc à la liste les navets et raves
diverses ( sauf le rutabaga qui “marche” mais préfère
la vapeur ) ainsi que scorsonères, salsifis,
panais , disons les
“légumes racines”
Une belle réussite : les papates douces, l’igname,
le taro, le manioc , toutes ces racines exotiques s’accommodent
très bien du FAO , enfermés mouillés
dans un sac ou une boite spéciale micro ondes
avec couvercle
L’aubergine :
Voila une rondelette
qui aime le FAO . Un “caviar d’aubergine”, une “alberginade”
de LVC ??
Cuisez donc le fruit dans un sac ou une
cocotte FAO . Coupez en deux , faire des fentes longitudinales
jusqu’à la peau sans la crever et bourrer les
fentes avec ail, éventuellement échalote
ou oignons en purée, épices voir une pointe
de sucre . Refermez le “coffre du trésor” . Cuisson
?? Comme d’habitude , enfermés mouillée
dans un sac ou une boite spéciale micro ondes
avec couvercle . Tâtez de temps en temps jusqu’à
ce que le fruit soit mou . C’est fini en quelques
minutes .
Deux écoles : 1 / Vous “videz”
les “écorces” et récupérez la pulpe
pour la “fignoler” , mettre en purée , ajouter
( au goût) un peu d’huile d’olives ( ou du yaourt
0% pour les “sans gras” ) . Vérifiez l’assaisonnement
au goût méthode LVC :
2
/ Vous hachez la peau avec la pulpe d’un coup de girafe
, le reste sans changement . Au final, c’est plus coloré
, ... et si rapide et si simple ... et je trouve plus
goûteux .Alors : “pourquoi être plus royaliste
que le Roi !”
L’artichaut ??
“Super” !
Vous arrachez la queue en la cassant : ça arrache
les eventuellement fibres dans le coeur , vous le “parez”
un peu en arrachant la première couronne de feuille,
un petit coup d’ “ébarbage” pour qu’il se présente
bien et plouf dans de l’eau acidifiée ( citron
ou vinaigre) pour qu’il ne noircisse pas le temps de
vous occuper de son frère . C’est fait ?? tout
le monde dans un sac de plastique noué . Un ou
deux petits trous vers le noeud que vous placez dans
le FAO vers le haut . Secouez de temps en temps . Tâtez
: ils sont justes moelleux ...
Avez-vous essayé
tous chauds avec une petite sauce verte LVC bien froide
??? et si vous avez pris la peine de couper le haut
des feuilles , à mi-caisson vous les sortez et
avec une petite cuillère vous enlever le foin
sans problème : ils sont prêts pour être
farcis ou partir “en barigoule’ dans une cocotte provençale
sans “mascagner“ (voir le petit “lessique” d’occitan)
la betterave rouge, blanche ou diverses
Là, il s’agit d’un des succès du FAO!
Une cuisson hyper rapide sans commune mesure avec la
cuisson à l’eau ( délavée et saveur
minimum) ou au four ( délice car “confite”c’est
vrai) mais des cuissons qui peuvent durer plusieurs
heures parfois et c'est Simplissime :
Si la peau
est nette , coupez la queue et les feuilles (elles serviront
en salade si elles sont jeunes et tendres ) . Lavez
bien toutes traces de terre , et comme d’habitude sac
et FAO . Attention cuisson en quelques minutes . Surveillez
dès que ça change de fermeté ,
sortez-la tout de suite :elle finira de répartir
chaleur et cuisson hors du FAO .
Si vous avez opté
pour un film étirable 3 couches bien serré
autour d’une boule régulière ne percez
pas le film, tournez la boule “alla mano” dans
l'enceinte régulièrement ( en plus vous
surveillez la cuisson !) A la fin gardez votre betterave
dans son plastique qui va “se coller” autour et assurera
quasi du “sous vide” vous permettant d’attendre quelques
jours au frigo pour la consommer . Vous pourrez même
la stocker au congélateur pour un usage plus
tardif dans la saison mais à manger tout de suite
après ouverture
Si la peau est laide ou
que des “squatters” vous y obligent , épluchez
et coupez en morceaux le plus réguliers possibles
rincez et dans un sac bien serré . Dès
qu’il gonfle trous d’épingles vers le haut et
secouez régulièrement ( même si
vous avez une plaque tournante) ... et méfiez
vous la cuisson est encore plus rapide
les cardons :
Je crois que
je vous l’ai déjà dit, je n’aime pas les
cardons que je trouve trop amers et acres . Mais comme
beaucoup les apprécient, vous trouverez la fiche
pour les blanchir” dans les règles avant la cuisson
. Le FAO ne pourra pas vous servir pour les “blanchiments”,
les bouillons successifs servant à enlever le
maximum de “principes actifs” et le FAO “concentrant”
les dit principe : c’est incompatible . Une fois prêts
c’est la sauce et le mijotage qui feront tout ! Donc
le FAO ne vous servira à rien
les carottes ??
Une merveille
( voir en tête de chapitre ) et puis essayez la
recette des carottes aux raisins de Smyrne : je ne connais
pas un “qui n’aime pas les carottes" qui va résister
! ( voir fiche )
les 2 céleris-: céleri
rave et céleri branche :
céleri-
rave ça marche comme les autres légumes-racine
dans un sac ou un film étirable selon les techniques
habituelles Mais épluchez-le avant cuisson car
c'est plus délicat après cuisson et il
y a des risques d’odeurs terreuses
céleri-
branche :Inversement évitez le céleri
branche qui devient chanvreux et perd parfum et charme
cerfeuil et persil tubéreux
;
Deux excellents légumes racines voir
cuisson de leurs amis que vous regretterez de ne pas
rencontrer plus souvent sur les étals où
ils mériteraient une place de choix eut égard
à leur finesse . Ils s'utilisent surtout crus
râpes ou en assaisonnements mais on peut les utiliser
avec bonheur en tant que légumes et vous les
faites cuire comme d'habitude
Champignons et truffes
Soyez
“sports” !Vous n’allez quand même pas cuisiner
“à la va vite “ des choses pareilles !
-
Soit vous avez couru les bois : prenez le temps de les
admirer, de les dorloter, de les mitonner ... surtout
si vous avez trouvé le plus beau en tombant ,
trahi par une branche basse et qu’il a échappé
à votre poids écrasant son joli chapeau
. Heureusement vous n’avez pas tombé les autres
.. Et tant pis pour l’entorse une poêlée
de “tête de nègre” juste aillée
ou de “rousillous” entourant un lièvre ça
vaut bien cela... FOCEKIFO
-
Soit vous les avez acheté fort cher chez le marchand
et là aussi vous n’allez pas considérer
comme une "corvée" de cuisiner ces
merveilles . Non mais ! Prenez le temps de les dorloter,
de bien les nettoyer avec un pinceau sec car vous
ne devez jamais les laver ...
Zut il y a plein
d’”habitants” là dedanset vous pensez : :je me
suis fait roulé . Mais que non ; elles sont un
peu vieilles vos
“tremoulades” . Pas de problème
la queue est toujours un peu chanvreuse , ne gardez
que les chapeaux que vous rangez sur une plaque métallique
( genre tôle à biscuit roulé) la
“mousse” vers le haut , la peau posée sur la
tôle . Vous mettez à chauffer tout doucement
( sur des cendres au coin du feu, ou sur la chancelière
de votre plaque de cuisson réglée au plus
bas . Ces messieurs ( et dames) qui n’aiment pas trop
la chaleur vont prendre l’ “ascenseur” et monter en
surface à une
vitesse impressionnante ! Il
vous suffit alors de les “ratisser” et vous aurez des
champignons murs et goûteux à point
Sachez-le , c’est comme les merles pour les cerises
, les “vertiaux” choisissent les meilleurs champignons
pour y élire domicile ! Pourquoi se priver quand
on a le choix ???
Je sais les “cèpes-bouchon”
ont la côte ( et le prix !) mais pour moi même
si ils sont fermes et “présentent” mieux, j’aime
bien les vieux, mous et noirâtres : ils sont comme
moi, ils sont “moches” mais .... ils sont si bons ...
N’oublions
pas les girolles :introuvables ... sauf sur mes vieux
livres de cuisine où 750 grs de belles morilles
pour les
farcir valaient à Paris 1fr 75
!... >Vous ne trouverez sûrement que des séchées
et rien qu’en garniture ce sera déjà une
folie . Rincez vivement pour enlever les poussières
. Enfoncez-les dans du bon lait dans un bocal et quelques
secondes au FAO, secouez et laissez finir de gonfler
. Utilisez comme des fraîches
Pour
les champignons de couche ??( les “pradelets” sauvages
devenus rarissimes sont certes incomparables ) . Sachez
que vous pouvez les “sécher” en 3 / 4 passages
au FAO, en tranches fines entre des feuilles de papier
chiffon . Le parfum de ces champignons séchés
est renforcé ... et en bocaux bien clos, vous
les avez toujours sous la main .
Lors de l’utilisation
écrasez les un peu dans les doigts et mettez-les
directement dans votre sauce ( ou dans les oeufs de
l’omelette battus à l’avance ) : ils gonfleront
dans le jus et leur parfum “éclatera” dans votre
préparation ;
LA truffe ??
Oubliez le
FAO ... et vu son prix peut-être que vous devriez
même oublier le truffe . Tenez je vais vous confier
une anecdote .
Lorsque ma grand’mère était
jeune, elle me racontait que les voisines, pour lui
faire “bon accueil” lui avaient apporté des paniers
de truffes . Elle remercia poliment mais en se demandant
pourquoi on lui avait apporté des choses noires,
bizarres et qui sentaient bon certes . Les "choses"
étaient bien 'tordues" , noires et “toutes
pourries” ... Elle les jeta discrètement dans
le fumier du jardin sous une bonne couche de vieilles
feuilles .
Elle me raconta cela en “faisant” des
foies gras , 50 ans plus tard ... et elle n’était
guère fière la pauvrette !!! Je vous avoue
que j’ai rit pour la consoler mais je crois bien que
je riais “jaune” comme on dit !
Chicorée et envides
Les chicorées ( toutes les variétés
scarole, barbe de capucin etc ... et autres cousines
du pissenlit , y compris les italiennes rouges et autres
“modèles mode” ) peuvent toutes être cuisinées
après un passage au FAO qui les fait “tomber”
.
Mais , si vous n’aimez pas leur amertume optez
plutôt pour une technique plus classique de :blanchissement
à l’eau vinaigrée
Vous avouerais-je
ma préférence ??? toute bêtement
crues et en salade en mélange avec d’autre verdure
et des fleurs (capucines piquantes, tendres pâquerettes
et somptueuses hémérocalles en été
ou fleurs de yucca en automne (regardez les fiches )
Pour les endives regardez le mot plus bas
Les citrouilles
2 méthodes
Votre citrouille est la dernière du jardin et
elle est restée “pitchoune” profitez-en ! Pas
de vaisselle en vue : elle va cuire dans sa peau et
vous pourrez la baptiser “citrouille de Cendrillon”
(voir fiche)
Vous en avez qu’un morceau ? Récupérez
les graines , rincez séchez et grillez-les roulées
dans les épices de votre choix cela vous fera
de délicieux “niamaniama pour l’apéro”
Coupez en morceaux, quelques gouttes d’eau au fond de
la cocote FAO et quelques minutes de cuisson . Un coup
de girafe et vous avez la base de mille recettes de
crèmes, de confits, de desserts, de légumes,de
potage,de tartes , et autres fantaisies avec un produit
qui a gardé le maximum de son parfum
Les choux :
En général
aiment assez le FAO du moins avec quelques astuces .
Parfois vous irez aussi vite et aussi bien avec une
cocotte-minute par exemple pour les choux cabus ou frisé
que vous souhaitez garder entier .
Dans ce cas (
pour les deux cuissons ) enlevez le trognon en conservant
sa forme à votre choux.
Pour
une cuisson “classique” posez-le vers le bas (côté
trognon dans la panier de la cocotte minute)
ou
à l’inverse le côte trognon en haut dans
une jatte pour le FAO sous un film plastique ou un couvercle
avec un demi verre d’eau comme d'habitude
Vous
garderez ainsi le légume entier pour une présentation
“à la polonaise” . et NB à la place du
trognon mettez donc plein de gousses d'ail ( si vous
l'aimez)
De
même vous pouvez attendrir des feuilles bien mouillées
dans un sac plastique ou une boite FAO pour pouvoir
les farcir ensuite . Technique qui marchera aussi pour
les feuilles des divers choux de Chine ainsi que pour
les verdures , les choux permanents, les “frisés”
, les feuilles des brocolis tendres .
Mais je vous
déconseille le FAO pour la cuisson des brocolis
eux mêmes , des choux fleur et autres “romanesco”
pour qui une cuisson à la vapeur rapide sera
bien plus aisée avec un meilleur résultat
Quant au choux-rave vert classez-le avec les légumes
racines”, travaillez le donc sans problème comme
tels et vous aurez des très bons résultats
( si toutefois vous n’êtes pas tombé sur
un produit stocké trop longtemps car devient
très vite chanvreux alors) ... mais il ne vaudrait
rien non plus en cuisson classique !
Cas particulier
: de la choucroute : interdiction
de la classique vous le savez pour les “sans sel” mais
si vous êtes vraiment en urgence pour faire une
“choucroute sans sel LVC”, vous pourrez vous en servir
pour accélérer le processus d’acidification
: voir la fiche
le concombre
S’utilise surtout
cru mais il y a cent ans on le cuisinait comme les courgettes
mais j'avoue que personnellement j’en préfère
le “craquant cru” . Après avoir enlevé
au milieu, le “nid de graines” qui va d’un bout à
l’autre du fruit on peut le couper en morceaux et l"ajouter
à des pommes de terre sautées à
mi-cuisson car ça cuit très vite .
De même sachez que les petits concombres épointés
et légèrement attendris au FAO , pannées
ou plongés dans la pâte à frire
donne des “niamaniamas” à apéritifs très
sympathiques
Cela vous permettra d’utiliser les
trop gros cornichons glissés subrepticement par
la marchande du marché au milieu des jolies petites
émeraudes que vous deviez transformer en “cornichouns
LVC" ( voir fiche)
Les courges
ça marche
pour toutes et essayez par exemple une courge-spaghetti
simplement fendue en deux et pliée dans un film
--> cuisez au FAO.
Attention quand
vous finissez d’ouvrir à la vapeur qui s’échappe
et risque de vous brûler !! Versez la sauce dans
vos 2 moitiés ... et servez : même pas
de vaisselle !!
Les courgettes
Choisissez
des petites , toujours cuisson en cocotte FAO . Attention
“ça cuit de peur” .
Laissez refroidir
et servez très frais avec une petite sauce fraîche
( vinaigrette, sauce verte, etc ...) LVC ou osez le
contraste avec une sauce piquante chaude ( Voyez
plus bas “les poivrons “)... c’est pas ma
Les crosnes :
Je sais , la
première fois que vous avez vu ces espèces
de grosses chenilles blanches vous avez eut un vrai
recul mais comme “ça” ne bougeait vraiment pas
vous avez observé avec suspicion la première
acheteuse .
Et comme elle avait l’air ravie malgré
le prix astronomique de la “chose” vous vous êtes
enhardie quoiqu’inquiète
Les explications
du marchand vous ont convaincu et vous voila à
la tête d’une poignée de “stachys” ( leur
vrai nom, mais
l’importateur du Japon , Mr Pailleux
en fin XIX ème siècle lui préféra
le nom de son village : Crosne ...plus facile à
mémoriser vous en conviendrez !! ) .
Mais
comment "épluchez ça"! S’il
sont frais ( et ils ne sont bons que comme ça,
quasi sortant juste de terre) , il suffit de les brasser
avec des gants ( pour garder vos mains douces et blanches
) , avec quelques grains de gros sel et un millimètre
d’eau , au fond d’une cuvette . Rincez et re- rincez
. C'est prêt
Passez quelques secondes vos
perles dans la cocotte FAO avec un bon beurre frais
et quelques gouttes de bouillon LVC corsé . Secouez
le tout et goûtez ... Personnellement je les préfèrent
un peu “craquants” mais Doudou les adore fondants sur
la langue ...A vous de choisir
Les endives :
Passez les
donc après rinçage , entières dans
votre cocotte FAO, posées sur une grille. Pensez
à creuser un peu le ‘trognon” avec un couteau
pointu car il peut être amer en fin de saison
. Si vous ne le craignez pas , dans ce cas enfoncez
une gousse d’ail épluchée à la
place (comme pour les choux tout à l'heure!):
le bourgeon ( et oui l’endive est un bourgeon !!)
ne se déformera pas .
A vous la suite des
préparations bien connues en four traditionnels
des endives au jambon aux tartes endives et fromage
vieux !
les épinards :
Comme
toutes les “verdures , ça marche très
bien . Bien trier et laver les feuilles et les empiler
bien mouillées ( pas trop serré quand
même!) dans une grande jatte sous du film étirable
ou un couvercle silicone . Quelques minutes au FAO .
ça fond à vue d’oeil . Touillez”une fois
ou deux pour que toutes les feuilles cuisent correctement
. Essorer à fond .... et à vous d’imaginer
les usages de ces bonnes feuilles .
un truc : alternez
quelques feuilles d’oseille au milieu : cela relèvera
les épinards assez fades
Les fèves :
les petites
fraîches ( juste “dépucelées” comme
on dit ici ) que vous n’auriez pas fini de déguster
"nature" avec un peu de beurre frais, de la
crème à la ciboulette ... ou un beurre
de crevette ?? Quelques secondes au FAO selon la méthode
habituelle ?? Elles seront un chef d’oeuvre mais les
cuire ??? Quelques secondes à quelques minutes
au FAO avec les mêmes techniques que d'habitude
Essayez les pour accompagner une terrine de foie
gras ou avec des huîtres et des fines chipolatas
à la mode de Bordeaux ... Vous regretterez de
ne pas en avoir d’avantage !
Pour
les sèches ??? pas fameux la FAO pour la cuisson
!! Mais pour “activer” le trempage ça marche
: en augmentant la température de l’eau de trempage
( toujours froide au départ pour les légumes
secs ) progressivement c’est un plus . En fait vous
allez réchauffez au FAO l’eau de trempage (eau
+ un peu de bicarbonate de soude ) que jusqu’à
ce que vous puissiez tremper votre poignet dans l’eau
sans sentir que ça vous brûle . Mettez
les de côté et cuisinez-les de préférence
au moins six heures plus tard . Les légumes trop
vieux aiment assez cette méthode peu orthodoxe
mais qui s’avère fort efficace
Les haricots secs , pois chiches
et autres pois secs :
voir au dessus la méthode
“fèves sèches” vous faites pareil ...
et vous aurez de bons résultas mais rappelez
vous que les légumes secs sont des légumes
de “temps de misère”, de saison froide et que
donc on avait le temps de mijoter au coin du “foc” en
ce temps là Ils ne seront donc jamais meilleurs
qu’avec “dame Patience” ...
Les haricots verts :
Le
FAO ne leur vaut rien ... sauf peut-être pour
la "nouvelle cuisine " où l'on aime
les légumes à peine "blanchis"
. Testez quand même les "pois mange-tout"
lorsqu'ils sont hyper frais , juste ceuillis ils restent
craquants et sympathiques . Cuisson trop longue
?? n'essayez pas de tricoter des chaussettes trop raides!!
.. peut être plutôt un nouveau palliasson
??
Les laitues :
comme toutes
les salades s’accommodent fort bien d’une cuisson au
FAO mais si vous êtes tenté par des “lasagnes”
de verdures ( on remplace les pâtes de lasagne
par des feuilles de verdures ) le FAO sera un allié
de choix pour les végétariens ou les “sans
sucre” .
Et puis essayez donc les “cigares de feuilles
de romaines farcies” : les feuilles “attendries” au
FAO ne se coupent plus et peuvent se rouler aisément
Les lentilles ???
Vous n’y
gagnerez rien ... ou presque , classiques dans une bonne
vieille cocotte en fonte, au coin du feu... elles seront
bien meilleures ... surtout si vous avez droit aux lardons
et au “cambajou”... mais si possible au coin de la cheminée
. Posez vos lardons sur le couvercle, laissez-les commencer
de fondre à la chaleur des flammes : la
fumée
va vous les sublimer .et glissez le tout dans les lentilles
qui s’en enrichiront . ET Vous pouvez enlever le gras
retenu par le rebord de la fonte pour les “sans gras”
.
Vous n’avez pas de feu de bois ?? Faites pareil
dans votre four et dès lors que vous aurez tout
remis dans la cocotte , Lavez soigneusement le couvercle,
posez-le et baissez la température ... Et laissez
glouglouter ..
Je n'ai pas oublié le FAO
.. mais oubliez le car il ne vous apportera rien sauf
pour réchauffer car vous savez bien que tous
les légumes secs sont meilleurs réchauffés
les oignons
Découvrez
le plaisir d’éplucher juste la pelure de l’oignon,
de les couper en deux et de les ranger dans un plat
. Couvrez de film et -->FAO . Quelques minutes et
sortez les . Vous ne pleurerez absolument pas pour les
vider, les farcir et les envoyer finir leur voyage dans
votre four préchauffé . Dorés à
souhait ils sont devenus un excellent légume
!
En gros morceaux ?? une goutte d’eau dans la cocotte
à four à ondes . Confiez alors à
votre “girafe” le soin de les réduire en une
délicieuse purée Soubise , sucrée
et qui assurément ne vous fera plus pleurer que
de bonheur !
Les "sans gras" apprécieront
de pouvoir faire "fondre" oignons hachés
ou en rondelles sans gras dans la cocotte FAO de LVC
avant de s'en servir pour toutes recettes
l’oseille ???
Pas de problème
: vous revenez du jardin avec une poignée d’oseille
??? Triez soigneusement (attention a ces minuscules
chenilles et “bébé-escargots” ) . Rincez
et dans une jatte --> cuisson et comme les épinards
( voir au-dessus) . Essorez et vous avez là de
quoi vous régaler d’une classique alose ou d’un
saumon à l’oseille , d’oeufs brouilles à
l’oseille ... et pourquoi pas de ces “codenas roladas
(couennes roulées) à l’oseille” le régal
de mon cher Doudou-hibou ???
Rappel : vous pouvez
vous servir d'oseille sauvage ( encore une des ses mauvaises
herbes que le jardinier "piste" sur les terres
acides) . Mais cueillez la au printemps car ensuite
elle devient et trop acide et trop filandreux
les patates , pas les pommes
de terre (PDF) , les “patates douces” ( la Vielle
Chouette met souvent PD) .
A chair blanche, jaune
, rose ,voir violette elles sont plus douces que nos
PDT (un peu moins d’hydrates de carbone mais de l’inuline
pour les “sans sucre” ) . les PD fréquentent
beaucoup les plats “sucrés-salés” et sont
de bons soutiens de la cuisine exotique . Cuisson FAO
?? comme d’habitude : on obtient une purée sèche
spontanée qu’il ne vous reste plus qu’à
incorporer à vos desserts en particulier ( crèmes,
confits, tartes , verrines etc ..)
Vous ferez une
purée "salée" comme pour les
PDT à la fourchette : c'est préférable
aux mixers qui feraient de la "colle à papier"
les petits pois frais et les pois
“mange-tout” , “pois cornes” etc
Oubliez le
FAO . Ils sont si vite cuits , gardez leur donc leur
vrai parfum avec quelque peu de vapeur avant de les
assaisonner
A la rigueur les petits "pois
cornes" du jardin pour les servir encore "croquants"
mais tièdes pour un apéritif original
avec un "dip" ou une fromagée
berrichonne LVC
Le poireau
lui non plus
n’est pas terrible au FAO . Optez plutôt pour
la cuisson classique, gardez le jus et vous aurez du
bouillon pour mouillez votre prochaine sauce ou comme
base d’une soupe .
Une exception : une embeurée
de poireaux dans la cocotte FAO .: une peu d’eau bouillante
et du bon beurre qui fond dedans . Touillez dans le
mélange les fûts( les blancs et un peu
de vert ) des poireaux en cubes de 1,5 à 2 cms
. Secouez régulièrement pendant la cuisson
: vous avez une base pour une flamiche nordique ou pour
le fond d’un plat creux sur lequel vous poserez des
filets de poissons arrosés de vin blanc
Le potimarron
Vous choisirez
la taille selon le nombre de convives . Hyper facile
. Enlevez un généreux couvercle pour pouvoir
le vider de ses graines ( voir les courges) et là
deux versions
“salée”,
des couches alternées de fines tranches de pain
( sans sel pour les sans sel bien entendu) et d’un fromage
de votre choix en assaisonnant entre les couches . Refermez
et coiffez du couvercle . dans un plat bien enveloppé
de plastique . Cuisson jusqu’à ce que vous sentiez
qu’il devient moins dur . Sortez le laisser le reposer
quelques instant et toujours pareil Attention à
la vapeur ! Au moment du service mettez un pot de crème
fleurette dont chaque convive usera à son goût
. Posez vos “petites choses” dans les assiettes et chacun
“touille” en mélangeant farce et pulpe ...
Déposez délicatement des cuillérées
sur le bout de la langue ... c’est brûlant mais
si bon !!!
“sucrée”
même technique mais avec de la brioche ou des
gâteaux secs , du sucre repaya ( ou de la mélasse
encore meilleure) ou du miel et de petits “nuages” d’épices
chaudes de votre choix (cannelle, gingembre râpé,
noix de muscade , macis ou même girofle etc ..)
. Ajoutez donc quelques cubes de fruits secs ( abricots
, poires , même pruneaux ) ou même des fruits
confits . Même cuisson Au moment du service la
aussi pensez au pot de crème fleurette
A
servir “en soupe” : pour une fois pas de problème
avec les “j’aime-pas-la-soupe’ !!
Mais aussi en
"dessert-surprise" ! Froid ?? Oui , mais pensez
à faire la “touillette” à l’intérieur
de façon bien homogène avant de mettre
au frais
Enfin essayez avec des petits , la cuisson
“à vide” ( sans les graines quand même!)
et vous servez bien chaud au dessert avec une ou deux
boules de glace LVC vanille et épices ... Je
ne vous en dis pas plus
Le potiron voir la citrouille
Le pâtisson
Cela marche
aussi de la même façon . Mais préparez
une farce légumes en julienne, fromage ( ou poissons
ou les deux ) et oeufs entiers + assaisonnements corsés
( la pâtisson est fade). Farcissez à ras
bord du couvercle que vous aurez découpé
pas trop grand ( juste pour sortir les graines ) et
surtout vous avez gardé la queue ( pour pouvoir
enlever le couvercle “Pardines” ) . Cuisson à
couvert au FAO jusqu'à ce que vous sentiez un
commencement de "mou" lorsque vous appuyez
suir la croûte
S’il est gros découpez
sur la table comme un melon ! Ayez soin de mettre dessous
un linge plié ( ou une bonne couche de papier
chiffon ) pour que l’excédent de jus ne “file”
pas partout car le pâtisson est très aqueux
Pour les pommes de terre
( que vous verrez souvent appelées PDT (chez
la “vielle chouette”= LVC) il faut bien préciser
l’usage futur pour avoir la meilleure cuisson possible
.
Avec la peau pour des pommes vapeur délicieuses
: lavez soigneusement . Pour les plus grosses
, faites des petits trous en les traversant avec une
grosse aiguille (ça permet à la vapeur
de mieux “circuler”) un peu d’eau et un tour au
FAO.
C’est “impec” comme dit mon petit voisin...
Servies chaudes coupées en deux avec un rien
de crème à la ciboulette ... c’est presque
aussi bien que cuites au four ... et meilleures qu’à
l’eau ou à la vapeur car tout le goût de
la pulpe c’est concentré .
Pour une purée
rapide épluchez-les coupez-les en petits cubes
et “sac à FAO de LVC “avec un rien d”’eau de
rinçage . Le temps de mettre le couvert vous
pouvez passer vos PDT au presse-purée ... Et
sinon , écrasez plutôt à la fourchette
ou au pilon de bois de Mamie : vous aurez une “écrasée”
de pomme de terre de nos “grands chefs” pourvus que
vous leur ajoutiez un rien de beurre, de crème
ou une bonne huile parfumée ( noix, olives, sésame..)
... et ce sera autre chose qu’une purée “M......"
” sans plus de peine ni de vaisselle !
Il vous en
reste des tièdes après le repas ?? Epluchez-les
vite , coupez en grosses lamelles et mélangez
bien de l’huile de votre choix , d’olive ( pour une
touche méditérranéenne ), de noix
( pour son parfum rustique ) ou de sésame grillé
(pour une touche exotique ) . Le corps gras va pénétrer
un peu la PDT, la parfumer et empêcher les tranches
de coller
l’une à l’autre . Pour les “sans
gras” ? vous pouvez mettre du yaourt 0%
Froides
le lendemain?? Éplucher les . Facile non ?? en
salade directement ... sinon ?? Voir plus haut vous
pouvez les “réchauffer” au FAO et les utiliser
comme des fraîchement cuites !
les poivrons :
Faire des
“petits farcis” en urgence ?? Ca va vous aider sérieusement
! Mettez votre four classique à chauffer pendant
que vous coupez les couvercles, vous les videz et remplacez
graines et cloisons par une farce ( voyez les différentes
farces possibles ) Vous pourrez “coincer" ntre
eux quelques courgettes ( morceaux avec la peau et farcis
dans le milieu à la place des graines mais pensez
à leur laisser “un fond" !) . Une fine pellicule
de céréales fines au fond du plat où
vous les rangez bien serrés, “filmez” et au FAO
. Quand le fruit devient mou et la farce ferme, découvrez
le film et glissez votre plat dans le four chaud “normal”
qui les attend pour les “enjoliver” ... En plus
ça va s' “évaporer” et concentrer l’excédent
du jus rendu par les fruits ... Attention qu'il
y ait quand même encore du jus ! Vous pouvez toujours
remettre les “couvercles ... ou un rien de chapelure
... comme disent les “jeunes” pour le “fun” ! ...
Embêtant à éplucher les poivrons
pour une poivronnade urgente ??? Pas de problème
. Ouvrez les en deux, enlever queues , cloisons et pépins
et enfermez les ( sans eau pour une fois ) dans le sac
à FAO . Quand ils sont mous posez les sur une
plaque et d'un coup de rouleau à patisserie vous
allez en ressortir toute la pulpe ! Assaisonnez c'est
prêt !
Salsifis et scorsonères
:
Difficiles à trouver ces délicieux
légumes régimes passés de mode
car difficile à préparer
il est vrai
. Mettez des gants pour les éplucher
car sinon vous aurez des mains toutes noires pour plusieurs
jours ( du verjus ou de la térébenthine
vous débarrasseront ) et enlevez toutes les parties
fibreuses . S’ils sont cultivés dans des terres
douces et sableuses ils seront longs et bien tendres
. Vous oublierez vite la contrainte de la préparation
tant c’est délicieux . Mais pas de FAO,
à cuire dans un “blanc” (mélange eau +
lait+farine ) comme nos grands mères!
Et
et à vous gratins, beignets , tourte quercynoise
au poulet et aux salsifis bref oubliez votre cher FAO
: pour ça il ne vous sera d’aucun secours !
.
les tomates ou “pommes d’amour” du midi
Vous vous rappelez qu’il ne faut jamais couper
les tomates à l’avance car elles ont tendance
à s’ “oxyder” très vite et ça ne
supporte pas d’attendre .
Le FAO ??? à éviter
. sauf pour les utiliser en coulis ou sauces diverses
comme par exemple pour un reste de table non assaisonné
. Passez donc votre “reste “au FAO quelques instants
: et vous aurez un coulis impeccable le lendemain !
Verts de blette, épinards , feuilles
et salades
( y compris les endives ) , les
“herbes” en général “tombent” en quelques
secondes parfois et peuvent être immédiate-
ment utilisées . Cuisson sans aucun corps gras
mais tout en gardant le goût de l’ingrédient
: quasi idéal pour les “sans gras” ! Il ne vous
reste plus qu’à les “essorer” , à les
assaisonner et à table !
Les pâtes alimentaires, le
riz
A mon avis ne valent pas le coup
.vous aurez plus vite (et mieux ) fait avec les techniques
classiques .. sauf :
le couscous ou des céréales
fines ( bolgour , polenta ou quinoa par exemple ) .
Dans une passoire fine arrosez d’eau bouillante
dans laquelle vous délayez du beurre ou de l’huile
. Mettez au FAO la
céréale égouttée
, 2/3 minutes et vous “boulèguez” le tout à
la fourchette pour bien séparer les grains .
Recommencez l’opération si nécessaire
(liquide bouillant, ou bouillon,ou jus de fruits , ou
vin etc, puis cuisson et égrainage )...à
cause de la quantité par exemple . ATTENTION
selon les céréales ça va très
vite ? Préparez les au moment de servir car sinon
vous risquez d’avoir de la colle à papier peint
... et avec le gras c’est irrécupérable
!
Inversement vous pourrez réchauffer au
FAO sans aucun problème toutes les céréales,
pâtes merveilleusement bien en particulier un
reste de couscous, de riz avec juste une goutte d'eau
sous une grille dessous .
Les poissons : un aliment qui se prête
particulièrement bien à une cuisson FAO
. C’est propre, rapide, sans odeurs dans toute la maison
et ils gardent surtout bien leur goût propre .
Bref, sauf exceptions, je crois bien que le FAO est
fait pour faire aimer le poisson à ceux que sa
préparation rebute
et rappelez-vous que si vous cuisez
trop un poisson vous aurez le choix entre du coton et
de la charpie sans aucun goût ! Essayez les en
papillotes. Un exemple ? Choisissez un beau dos de saumon
ou de cabillaud, posez-le dans une papillote souple
avec sel, poivre, un morceaux de beurre ou filet d’huile
d’olive et assaisonnez à votre goût
(une pincée de gingembre et quelques tiges de
citronnelle, ou fenouil ou aneth et une sommité
d'anis étoilé ).
Faites cuire à
mi-puissance par 3/4 minutes une ou 2 fois , laissez
reposer quelques secondes, Testez la résistance
au doigt ( ou vérifiez avec une brochette de
bambou la cuisson) . Passez à table c'est prêt!
Néanmoins , sauf en terrines où le FAO
toujours efficace, pour certains poissons vous préférez
des solutions plus classiques, au moins pour certaines
recettes
. Exemple ?? le merlan , la morue ou La
sardine ( voir plus bas )
Une chose “épatante”
au FAO : le fumet de poisson” . Récupérez
les parures ( arrêtes , tête queues, etc
) de votre poisson dans du bouillon . Vous faites cuire
très longtemps : les arrêtes “fondent”
, pillez le tout au “blindeur” au mixer ... ou dans
le mortier si vous êtes perfectionniste ! . Filtrez
au tamis fin : c’est le “fumet” . Vous pouvez le stériliser
ou le congeler en “petites portions” pour des usages
ultérieures ( base de sauces, soupes etc ..)
l’anguille :
Essayez
là “au bleu” : enroulez là sur elle-même
, coincez-là dans un plat , du bouillon épicé
bouillant, , un couvercle silicone et quelques minutes
de FAO. Testez avec une aiguille ou une brochette de
bambou et laissez la cuisson se finir tranquille comme
d’habitude . Dès qu’elle est froide égouttez
. Faites réduire le jus, ajoutez un peu de gélatine
et “laquez” votre poisson : il devient bleuté
... et si vous le servez avec une aïoli , une “béarnaise”
ou une “rouille” c’est aussi goûteux que joli
!
Vous pouvez finir au FAO la cuisson d’une matelote
ou l’y réchauffer . Une terrine de poisson (
à base d’anguille +
moules et coquillages)
y cuira rapidement et correctement . .
Vous pouvez
utiliser des “dessertes” de table au FAO en levant
les filets et l’accompagner d’une sauce piquante relevée
et d'un riz blanc ... et ce sera un autre plat
le congre :
une chaire délicieuse
mais bourrée d’arrêtes de toutes les tailles
! Prenez la partie centrale mais évitez la queue
Dans du bouillon corsé à hauteur vous
pouvez le faire cuire ( pour une fois !!) longtemps
pour qu’il se défasse assez
pour récupérer
les chairs en enlevant les arrêtes : vous aurez
la base d’une délicieuse soupe de congre . Quelques
PDT qui cuiront ( au FAO +dans le bouillon ) et voila
un délicieux dîner !
le bar ou loup de Méditerranée
:
Ne parlons pas des choses élevées
en batterie, certes bon marché mais trop
chères pour ce que vaut leur chaire insipide
; Je ne vous parlerais que de" bar de ligne",
de loup sauvage . On ne saurait comparer les loups du
zoo aux loups sauvages du Canada ou du Grand Nord !
Cette merveille sauvage mérite une cuisson au
four classique où la sauce sera juste assez courte
à la fin pour lui servir de “faire-valoir” .
A la limite une papillotes pour maintenir dans son ventre
un bouquet d’aneth ou de fenouil selon vos goûts
, le tout sur une braise douce : il ne faut pas le brusquer
le loup
Vous ne pouvez pas faire autrement ? FAO
? Un fond de rondelles fines d’oignons, une branche
d’aneth, de fenouil, ou d’estragon + du persil; Semez
du “piquant LVC” et arrosez d’un verre de vin blanc
sec de qualité . Deux trois minutes et vérifiez
la cuisson . Il ne faut pas qu’il soit mou mais il faut
qu’il soit cuit . C’est la mode du poisson “rose à
l’arrête” , j’ai personnellement horreur de ce
côté gluant ... mais chacun ses goûts
servez brûlant avec rondelles de citron et une
petite sauce moutarde ou une mousseline aux herbes
. Le tout ??? avec des PDT en robe des champs ou un
riz safrané bien coloré et parfumé.
La barbue,
A cuisiner comme
le turbot ( voir plus bas ) et autre poisson plats au
court bouillon et on peut se servir du FAO en urgence
. Garniture classique PDT, riz et pour changer essayez
les gnocchis et une sauce à la normande , champignons
et crème
le barbeau ou barbillon et la Brême
( la meilleure) .
Vous en avez trouvé un
de ces vieux poissons de nos rivières !! Il y
a bien longtemps que le dernier pêcheur professionnel
dans la Garonne ne vient plus ici au marché .
Vous avez de la chance ... ou vous êtes sans aucun
doute un grand pêcheur devant l’Éternel
.! Aussi je ne vais vous dire les choses qu’avec des
souvenirs ... Même technique que le brochet (
plus fin c’est vrai) mais très bon quand même
. Vous pourrez le cuire au court-bouillon au FAO mais
vous serez plus content d’un barbeau grillé .
Sauces habituelles LVC
Le brochet
Oubliez les fameuses quenelles lyonnaises car il est
fort bon dans un court-bouillon corsé et s’accommodera
tant
d’une sauce persillée chaude que d’une
Nantua .
Froid ? une bonne mayonnaise ou une petite
sauce verte aux herbes
mais de grâce faites
attention aux arrêtes dont il est
farci pour les petits enfants ! A par cela une chair
fine et subtile . Testez-le avec un simple beurre-blanc
nantais ( hyper facile à faire au FAO)
Il
passe bien au grill ...mais ne perd pas ses arrêtes
mais dans ce cas
Essayez-le , s’il est gros ( il
y a moins d”arrêtes ) en “côtelettes”, plus
fines cuites au beurre après avoir été
pannées .
Bien sûr toutes les recettes
classiques ( à la mère Poulard, à
la Chambord etc...)
Vous avez des restes .?? Tant
mieux une petite “saladette” avec les filets levés
soigneusement, désarrêtés et coupés
“en sifflet” ...
Et pourquoi pas quelques quenelles
savoureuses : elles pourront se cuire sans risque dans
un peu de bouillon au FAO et ensuite toutes les bonnes
sauce usuelles ( sauce aux crevettes, normande aux moules,
hollandaise chaude etc ..)
le cabillaud :
La morue fraîche
un délicieux poisson de mers froides qu’il vous
faut déguster au plus vite car il est fort question
d’en empêcher la pêche !
C’est facile
toutes les recettes possibles et imaginables , des plus
simples ( court-bouillon (même FAO) avec un beurre
fondu au somptueux cabillaud royal et ses garnitures
de laitances de carpes, salpicons , petits vol-au-vent
de truffes ... etc
Il a toujours su s’inviter sur
les plus belles tables sous des noms peu modestes mais
il est si bon qu’il mérite tous les égards
.
Et comme il a la bonne idée de savoir se
prêter aux recettes les plus simples c’est presque
le poisson de rêve ... ce
qu’avaient admirablement
compris basques et terre-neuvas ...
La carpe
Une mauvaise réputation
très usurpée : seules les carpes issues
d’étangs stagnants ont le goût de vase
. Mais il y a des solutions "Vietaze" * !!
Si vous avez
la chance de la trouver vivante à l’étal,
faites lui avaler un petit verre à liqueur de
vinaigre ce qu’elle fera volontiers . En enlevant avec
un chiffon rugueux le limon qui la recouvre vous enlèverez
sa “transpiration” ... et l’odeur de vase avec ! Faites
tremper la bête vidée dans de l’eau fortement
vinaigrée que vous changerez 3 /4 fois . Bien
sûr avec une bête déjà morte
contentez vous de la deuxième partie ! Optez
si possible pour une "carpe -cuir", les meilleures
et les plus faciles à préparer puisqu'elles
n'ont que quelques écailles et , qui plus est,
plus faciles à détacher
Comme
elles vivent très vieilles vous pourrez trouver
d'énormes carpes pour vos réunions de
famille ou .. de copains . On parle de carpes
de plusieurs siècles !! mais oui et ceci est
vérifiable sur les fameuses "carpes koï",
objet de somptueuses collections seules possibles à
des milliardaires vu leur prix ! .
Vous pouvez
toujours nettoyer à l’alcool une écaille
de votre carpe et vous regardez par transparence ...
Compter les cercles autour du point centrale de l’écaille
: c’est comme les arbres : chaque marque concentrique
= un an !
Essuyez
la soigneusement avant de la farcir - si possible en
l’ouvrant pas le dos - et en enlevant “la colonne vertébrale”
car les petites arrêtes “viendront” avec les grosses
. Faites une farce de haut goût . Recousez et
laissez la quelques heures , pliée dans un linge
au frais pour que sa chair absorbe les odeurs de vos
bonnes herbes
Plat traditionnel de cuisine juive
à Pessah ( notre Pâques) la carpe farcie
à mille variantes mais elle est toujours un plat
festif .... et elle le mérite . Mais ne vous
laissez pas tenter par le FAO : les résultats
ne sont pas parfaits . Sauf d'avoir cuisiné la
veille et de la manger froide le lendemain avec une
"aïoli" ou autre sauce de haut goût
Inversement
essayer la “carpe farcie à la Simone “de ma maman
c’est un chef d’oeuvre mais là
aussi optez
pour un four classique .
Mais
, si un pêcheur de votre entourage vous apporte
une carpe trop grosse pour la manger , faites-en des
darnes lesquelles vous décongèlerez dans
de l’eau vinaigrée ! Vous pourrez alors les faire
cuire grillées ... allez même au FAO, enfouies
dans une purée de légumes en cas d’urgence
!
*Vietaze"
*
( quelquechose comme "que Diable")!
Le carrelet :
Poisson plat
, aime bien le grill et le four classique mais enveloppé
de feuilles de choux ou d’oseille il
s’accommode
du FAO sans problème ! Si vous pouvez , levez
les filets e farcissez les d’une farce fine . Un rien
de bon bouillon ou de fumet de poisson et votre FAO
fera des merveilles en urgence !
Sinon , comme la
limande ou la sole "LE" prestigieux plat ,
meunière à la poêle ... mais c'est
vrai c'est plus salissant et odorant ... En plus farce
impossible à la poêle ... mais ça
marche au four
La “daurade”
Se confond sur
nos étals avec la “dorade” de moindre réputation
gustative certes mais qui a eut la bonne idée
de
s’adapter à l’aquaculture ! De vrais
daurade ??? Je ne suis pas sûre qu’on en trouve
encore ! Et pourtant quel dommage car grillée
et servie avec un beurre maître- d’hôtel
ou une “mousseline” c’était une merveille .
Les dorades d’élevage s’accommodent du FAO mais
“chargez” beaucoup votre “fumet de poisson de base ,
coupé de bouillon LVC aux herbes et des épices
de haut goût vous permettront d’obtenir une cuisinée
honnête dont vous risqueriez d’être vous-même
“épatée” par l’heureux résultat
les éperlans, goujons, joles
et autres “petites fritures” :
Réservés
de nos jours aux seuls heureux pêcheurs et leurs
amis . Vous en trouverez des “congelés” mais
Attention , ce n’est pas marqué mais ils sont
salés pour une meilleure conservation ???
Donc décongelez dans du lait au moins une heure
puis essorez dans un linge avant de les fariner . Une
seule issue la bassine à friture brûlante
!
Inversement vous pourrez en réchauffe au
FAO en quelques secondes pour un apéro impromptu
avec un “genre de
"dip” à la mode ou
une sauce de poivrons bien relevée .
l’esturgeon :
Poisson un peu gluant et dont
les écailles très dures , ossifiées
sont assez difficiles à enlever . Un tour au
FAO vous permettra de gratter le mucus souvent épais
qui recouvre la peau grasse et d'écailler le
poisson !.
Coupez des darnes ( c’est possible maintenant
! ). Dépouillez-les , farinez ou panez et frire
dans un beurre noisette .. Servir aussitôt avec
une sauce piquante ou une mousseline
Ainsi "préparé"
il fera une exquise matelotte même au FAO
pourvu que la sauce soit pré-cuite au FAO . Ne
l'assaisonnez pas et au dernier moment une ou 2 cuillères
de caviar ( ou d'oeufs de lumpe , de saumon ou de truite
"pour tous les jours" ce sera plus raisonnable
! ... bien sûr sauf pour les "sans sel"
!
les grondins et rougets
Souvent volontairement (??) confondus avec les vrais
rougets à cause de leur couleur rose ?? ne se
trouvent que rarement sur nos étals . Bien sûr
les vrais rougets ( on en trouve maintenant venus d’Asie
en filets ) sont plus fins .
Les deux sont faciles
à cuisiner de toutes façons . Le rouget-grondin
quant à lui est indispensable à la bouillabaisse
laquelle vous pouvez cuire au FAO !!
Mais oui ,
c’est pratique, vous ne mettez les poissons qu’au fur
et à mesure du plus dur ou moins ferme par couches
successives : et miracle lorsque vous lèverez
le couvercle en arrivant triomphalement sur la table
les effluves qui parviendront à vos narines ne
décevront pas votre palais!!
Inversement
pour la rouille , cher FAO ne peut pas vous aider et
vous éviter la tendinite ! Allez courage c’est
la fin .... et grâce à FAO vous serez dans
les temps !!!
Comme il cuit très vite, faites
votre court-bouillon à l’avance au FAO et surveillez
la cuisson !!!
Servez-le avec une sauce rémoulade
ou une persillade chaude égayée d’un rien
de vinaigre de fleurs de soucis et quelques tranches
de patates douces roses ( cuites au FAO ) “vernies”
d’un beurre fondu( au FAO)
Mais si vous avez des
“restes” demain il sera délicieux froid avec
une béarnaise ou une sauce piquante
Le hareng :
Pour moi un des rois des poissons
ne sera jamais meilleur que couché sur un fin
lit d’oignons, un rien de vin blanc et de fumet de poisson
versés sur un rien d’épices ... mais au
four classique surtout .
Et n’oubliez pas les laitances
!!
Inversement vous pouvez posez dans du lait froid
vos filets de harengs saurs ou salés divers que
vous voulez dessaler . quelques instants au FAO . Vous
laissez refroidir . Vous pouvez éventuellement
renouveler l’opération . Aimable moyen pour faire
des pommes à l’huile ou une quiche aux poissons
pas trop dangereuse pour nos amis "sans sel"
...
Et puis, tenez , regardez la recette du maquereau
(plus bas) et faites le cuire au FAO , lui aussi en
terrine (avec quelques
petits “lardons de harengs
fumés” ) mais avec de la bière comme bouillon
et une cuillère de moutarde LVC .
Le service
?? des grosses frites et une bière de garde brune
... un plat de brasserie revu pour les "sans sel"!!
La limande :
(voir la sole
plus bas ) . Bien moins onéreuse que la sole
, la limande de roche ( celle qui a des tâches
de couleur vives) mérite plus que sa réputation
. Le plus simple ?? une vive cuisson dans une bon beurre
noisette (ou une huile d’olive) brûlante après
l'avoir "enfariné" dans un sac à
épices LVC
Toutefois en filet farcis d’une
farce franche vous pouvez user du FAO pour un plat goûteux
, vite fait et qui risque de faire aimer ce poisson
quasi sans arrête à un enfant ... ou une
vieille dame avec de mauvais yeux !!!
La lotte :
Malheureusement
apparaissent des lottes d’élevage et bien sûr
les qualités de fermeté et de finesse
de la chair de ce carnassier tout en muscles seront
bien moindres .
Essayez de n’acheter que de la lotte
“pêchée” : c’est maintenant marqué
sur l’étiquette sur l’étal du poissonnier
( au moins théoriquement ) . Dans tous les cas
dépecez-la car la peau gluante est amère
et comme elle se rétracte à la cuisson
cela lui donnerait des formes bizarres . Commencez par
le côté tête ( enlevée car
la bête est trop laide et ferait manquer des ventes
au poissonnier comme pour le St Pierre!!) et tirez vers
la queue comme vous pèleriez un lapin ou enlèveriez
votre gant !
Très grosse , lardez-la d’anchois
ou de lardons fumés (si vous pouvez car attention
beaucoup de sel !) sinon l'ail et l'amandes blanchies
grillées et faites la rôtir au four classique
comme un “gigot de la mer” .
Mais si vous êtes
dans l’urgence, pendant que votre four préchauffe
, un tour au FAO va vous permettre de gagner beaucoup
de temps puisque la cuisson au FAO commencera à
l’intérieur , le long de “l’os”
Vraiment
pressée et pour un dîner improvisé,
enlever l’arrête principale avec un couteau large
des deux côtés en commençant par
le côté tête et glissez jusqu’à
la queue , roulez vos filets dans le “sac à épices
LVC” et secouez .
Si vos épices sont bien
répartis , tel quel au FAO . A mi-cuisson vous
les rangez dans votre sauce où la cuisson se
poursuivra .
Vous pourrez faire dorer au four classique
ou servir dans des petites cocottes individuelles avec
d’excellents résultats
Mais pour une lotte
américaine ou une matelote optez pour une méthode
plus “classique” dans une de vos vieilles cocottes à
gentil feu
le maquereau
Un si joli poisson
habillé d’azur et d’argent , fuselé pour
la “course au large” ce prédateur, gros consommateur
de plus petits que lui a une excellente chair . Trop
parfumé aux yeux de certains il a le défaut
d’être très commun,donc peu cher. . On
peut lui préférer la sole (que vous trouverez
plus bas) de grande renommée chez nos “grands
chefs” mais pour moi le maquereau est une des merveilles
de la mer.
Tiens essayez, vidé soigneusement
, vous garderez la tête ou non à votre
goût pour la présentation, mais dans tous
les cas nettoyez soigneusement car parfois le poisson
contient encore souvent de la “rogue”, l’appât
déversé pour attirer les bancs de poissons
. C’est pestilentiel alors lavez-les très très
soigneusement . Si vous avez un doute , un bain vinaigré
avec un rien de thym et de la menthe poivrée
ne le gâtera pas .
Vous avez choisit astucieusement
des petites “lisettes” ( de jeunes maquereaux tout petits
mais tellement savoureux) ils sont souvent pêchés
à la ligne et meilleurs car jamais écrasés
dans les filets sous des tonnes de confrères
alors confiez les , justes poudrès de farine
et d'épices dans un sac à épices
de LVC , à un bon beurre noisette dans la poêle
, un PDT nature et une sauce moutarde LVC ... c'est
un bonheur
Mais ils sont gros et ça urge
?? Ouvrez par le dos en suivant l’arrête centrale
de chaque côté : vous avez deux ainsi 2
filets ? C’est quasi fini ! roulez-les dans un “sac
à epices mode LVC avec poudre de Perlilmpimpin
et piquant LVC. Quelques rondelles fines d’oignons dans
une terrine . Vous couchez un ou deux filets en longueur,
une branche de fenouil ou d’anneth ( ou les deux ou
laurier et thym pour une version plus “ancienne” ) ,
des aulx ( en chemise mais faites leur une fente ) ,
une couche d’oignons, une couche de garniture , etc
... Couvrez d’un mélange de bouillon LVC (1/3)
+ un excellent vin blanc ( c’est surprenant mais un
moelleux va très bien !) . Remettez le couvercle
de la terrine et --> FAO . Testez la cuisson des
filets de temps en temps : ils ne doivent pas être
mous surtout car ils vont se “fignoler” hors four .
- Soit vous servez
immédiatement bouillant avec du riz à
la cardamone et au curcuma ou bien de simples PDT (
des petites rattes ou des vitelottes pour “faire comme
les grands” mais des “amandine” ou des “charlotte” seront
très bien ) . Mettez un petit pot de crème
fleurette et des quartiers de citrons sur la table
- Soit vous scellez votre
terrine d’un film étirable et vous servirez après
demain bien frais avec des tartines grillées
(eventuellement aillées si vous aimez) et ...
la motte de bon beurre breton !
- Il vous en reste
??? Bizarre , dans ce cas égouttez les filets,
enlevez les herbes etc.. et dans une jatte vous écrasez
à la main vos filets avec selon vos goûts
: du beurre, de la crème épaisse ( du
fromage frais ou du yaourt 0% pour les sans gras ) .
Vérifiez et corsez un peu l’assaisonnement (un
rien de poivre blanc, quelques baies roses, un peu de
poudre de graines de moutarde : vous avez de superbes
“rillettes de la mer” à servir avec pain de campagne
ou pain
“bis” ( au seigle) avec une bolée
d’un bon cidre . Faites des petites terrines individuelles
: c'est la mode . Et puis ça évitera qu'un
gourmand ne "pique" la part des autres : car
vous aurez un succès fou
Et bien sûr
ne l’oubliez pas dans une “cotriade” et regardez la
fiche mais si vous “fumez” vos filets, roulés
dans les épices dans votre fumoir LVC vous “esbaudirez”
plus d’un convive ... mais c’est une autre histoire
: Pour ça le FAO ne marche pas !
le merlan ???
“en colère”
(voir recette) il préfère infiniment une
friture qui transforme son habit (farine et épices)
en un manteau doré . Mais si il est très
gros ( il devient merlu ) et vous pouvez soit faire
griller les darnes farinées ou pannées
dans la poêle , soit cuisiner les filets dans
un court-bouillon précuit au FAO . Vous les égouttez
et les servirez bien frais avec une sauce verte, ou
gratinés ( au four “classique” ) avec une belle
sauce Aurore ou Nantua
Cuisinez de même les
merluchons
la morue ???
Déteste
le FAO a juste titre : Elle a attendu gentiment dans
le sel des mois de revenir des mers lointaines dans
les tonneaux des “terre-neuvas” à travers les
pires tempêtes . Il lui a fallu se dessaller au
moins 24 heures , voir 48 heures avant que la cuisinière
ne décide de l’associer à son triomphe
.
Alors 1/2 heure ( parfois même pas , surveillez)
au coin du feu elle aime à “glouglouter” doucettement
pour pouvoir se défaire en belles coquilles nacrées
. Et là elle sera contente de se retrouver en
vraie “brandade”, en “bacalao portuguaise” ou en “grand
aïoli “ Provençal digne d’elle . Ne la brusquez
pas car sinon elle se contracte, elle durcit ou se transforme
en coton hydrophile
Donc pas de FAO pour la morue
pour la cuire mais vous pourrez y réchauffer
sans problème de la brandade ( attention
à bien la "retouiller" vivement car
elle a alors tendance à se dissocier
le mulet ou muge
Moins onéreux
que le bar , de bonne composition , accepte de cuire
au FAO dans un “bain précuit” avec fumet + bouillon
LVC qu’il soit entier ou en filets . Ne corsez pas outre
mesure le “bain de cuisson” car si c’est un excellent
poisson , à la chair tendre et goûteuse
mais il s’écrase plus facilement que le bar
Il vous donnera plein de satisfaction rapidement si
vous avez préparé pour l’accompagner une
sauce ou une purée Soubise ( voir la fiche oignons)
... le tout avec un vin de Loire
Son grand intérêt
?? ce sont ses oeufs : la “poutargue” , si chère
aux Marseillais mais la préparation (salés,
séchés ) l’interdit au “sans sel” .
Mais si par hasard votre mulet n’était pas vide,
récupérez les oeufs, épicez les
, enlevez si vous le pouvez l’enveloppe qui les entoure
et serrez bien le tout dans du film étirable
. Cuisez quelques secondes par “à coups” successifs
au FAO . Laissez refroidir . Et servez votre “poutargue
régime mode LVC" en tranches sur une jolie
salade “mixte” de tomates, poivrons ... bref peut-être
avec une salade niçoise
la perche
Le tout est d’avoir
un pêcheur dans ses relations .... ou pour un
pêcheur de connaître les “gours” , les remous
de “son
lac-à-lui” . Très petite
: que la friture ou meunière avec des amandes
grillées mais au four classique . Ce n’est pas
le meilleur des poissons certes ... et il faut de la
patience à cause des arrêtes même
grosse . Attention pour les petits enfants .
N’oubliez
pas de la faire “dégorger” dans de l’eau fortement
vinaigrée si vous lui trouvez la moindre odeur
de vase et cuisez la plutôt , là aussi
au four classique
la raie
Inutile de chercher
des petits raiteaux que nos grands mères préparaient
en grande friture . En revanche vous trouverez des ailes
de raie à l’étal du poissonnier . Et là
vous découvrirez plein de qualités à
votre FAO .
Vous mettez les morceaux ( peau
sombre plus dure sur le dessus . La peau blanche (le
ventre) plus fine va dessous)
sur un plat creux
,posés sur des tiges de fenouil, une lichette
de bouillon LVC au fond , un film étirable dessus
que vous percerez de 2 ou 3 petits trous d’épingle
tout à l’heure pour pas que le film éclate
.
Veillez c’est très rapide . dès
que vous sentez que c’est un peu mou, sortez la raie
et enlevez la peau des deux côtés .
La cuisson n’est pas terminée si vous ne décollez
pas la chair en passant une lame qui suit le cartilage
ou si elle est encore rose .
Remettez-là
, filmée au FAO jusqu’à cuisson complète
mais attention elle va encore cuire dans sa sauce de
service ! (voir les recettes)
Un grand souvenir
d’enfance ?? La raie au beurre noir avec une vrai purée
( comme on dit maintenant une "écrasée"
avec un rien de ce beurre noisette dans lequel la raie
avait fini de dégaer ses parfums ...
Si vous
voulez utiliser une “effilochée” il faudra un
peu plus de cuisson mais attention ça va très
vite ! Pour une salade avec effilochée de raie
froide le lendemain, mettez-la dans le sac à
épices LVC après lui avoir enlevé
la peau pour en finir la cuisson . Pensez à l'effilocher
encore tiède c'est plus facile et les petits
muscles se séparent mieux
Le rouget :
Parfois confondu
(volontairement ??!!?) avec le rouget , le délicieux
( et de plus en plus rare) poisson de Méditerranée
à cause de sa couleur . Il a un grand avantage
: il a très peu d’arrêtes, un goût
très doux et il plait donc particulièrement
aux enfants .
Un des favoris de nos "grands
chefs" pour leur cuisson quasi instantanée
mais si vous vous servez du FAO Servez les encore fermes
... Quelques “perles de caviar de sureau” ne lui déplairont
pas ( bien sûr du vrai caviar , du beluga ou de
l’osciètre ne seront pas mal non plus )
. Pour une grande occasion c’est un poisson délicieux
et très facile à mettre en valeur avec
éclat ...
Les filets congelés ...
( je sais c'est pas pareil mais vous savez bien ONFECAKOIKONPEUAVECAKOIKONA
) peuvent être bien utiles et avec l'aide du FAO
presque bien . Donc chauffez du lait assaisonné
et épicé au FAO , rincez vos filets sous
l'eau chaude pour enlever l'odeur de congelé
et plongez les dans le lait chaud . Couvrez quelques
secondes au FAO et c'est prêt pour être
cuisiné au goût
La sardine :
bien meilleure
grillée dehors au barbecue; et pour le goût
et pour les odeurs reconnaissons le . Il vous
en reste ??
Glissez les dans une terrine, avec une
“escabêche” bien corsée . Fermez
et laisser "mariner".
Servez les fraîches
mais pas froides car sinon l'huile,d'olive risquerait
de figer et ce n'est agréable ni pour l'oeil
ni pour le palais
Si c’est impossible, levez les
filets et farcissez-les (voir recette) avant de les
glisser dans le FAO sous protection habituelle ( couvercle
ou fim étirable) . Servez alors bien chaud avec
des frites ou moins classique une purée de potimarron
ou de patates douces
Les filets froids , égouttés
et séchés sont posés délicatement
( ils sont fragiles) sur une salade ( riz genre niçoise
) : une entrée si jolie ... et le goût
du soleil
Le saumon :
Remplacez la
papillotte par une cocotte FAO c’est rapide et efficace
. Attention les saumons “modernes” ( même les
sauvages que je soupçonne de venir profiter de
la manne de fermes acquicoles !) sont extrêmement
gras . Certes ce
n’est pas mauvais pour votre santé
(c’est plein de ces fameux omégas à la
mode ) mais essayez toujours de dégraisser au
maximum . Aussi ne mettez surtout pas de corps gras
dans votre cuisson . J’ai même pris l’habitude
d’enlever la peau où la couche de gras est essentiellement
logée entre chair et peau
Cuit ainsi vous
pourrez l’entourer de plein de délicieuses garnitures
“régime” ( voir légumes”) et l’accompagner
d’une bonne sauce à votre goût , finir
de le “gratiner” dans le four normal ... ou, le lendemain
bien froid le servir en entrée avec oeufs, tomates
etc et autres ou l’introduire dans une "saladette"
composée
Pour le griller , sur une grille
qui laisse couler la graisse, pas de plancha : il cuirait
dans sa graisse surchauffée ce qui ne serait
pas fameux pour votre santé
Le silure et autres poissons chat
divers
Des poissons un peu gras certes mais
une fois dépouillés de leur peau ils seront
très bons du plus gros ( le silure peut atteindre
des tailles gigantesques) aux plus petits qui se contentent
dans leur gloutonnerie de manger jusqu’à leurs
congénères parfois !
Dans tous les
cas la chair supporte très bien la cuisson FAO
( même techniques que d’habitude ) mais je vous
conseille
pour les plus
petits la friture et une sauce moutarde ou une sauce
piquante et des frites
pour
les gros ?? soit des darnes grillées au barbecue
ou sous le grill du four ,ou "panées"
en grande friture Et la “matelote” qui leur va
si bien . Faites revenir oignons et morceaux de poissons
, dégraissez, déglacez au vin rouge et
finissez la cuisson . Réchauffez si possible
car vous le savez les sauces au vin s'améliorent
au réchauffage en s'oxydant ... comme certains
vieux vins
la sole :
Le "roi des
poissons" dit-on mais pour moi, je lui préfère
des poissons moins nobles mais qui ont plus de personnalité
.
Je cite l’auteur d’un ancien livre retrouvé
auquel il manque couvertures et 20 pages devant et derrière
, si bien que je ne connais pas cet auteur (e?) plein
d’humour :
- “La sole ne vaut que par la sauce qu’elle
accompagne”
Les filets farcis et dans une bonne
sauce normande peuvent cuire au FAO dans le plat de
service pourvu que vous les "finissiez" sous
le grill avec un rien de chapelure et des copeaux de
beurre parfait au dernier moment
Mais essayez les
“céteaux” dits aussi “langues d’avocats” , mini-soles
qui frites entières , juste ébarbées
dans un beurre brûlant vous réconcilierons
avec les maîtres du barreau
la tanche
Une petite
“carpe” particulièrement savoureuse si elle a
vécu en eaux vives . Faites des darnes que vous
dorerez dans
un beurre bien chaud . Toutes les
recettes de la carpe ( voir plus haut) s’appliquent
mais sachez qu’elle aimera cuire au FAO à la
bourguignone .
Faites à l’avance au FAO le
fond de sauce dans lequel elle cuira ( soigneusement
éssuyée surtout si vous avez du la
faire dégorger au vinaigre contre une odeur de
vase ) .. Un tour sous le grill préchauffé
tandis qu'elle cuissait au FAO
lui donnera bonne
mine
le thon , la thonite la bonite
Ces “rondouillards” de la mer offrent tous des qualités
réelles , différentes certes mais il en
faut pour tous les goûts .
Vu leur taille
( thon le plus gros --> thonite le plus petit de
taille encore respectable) on ne les fera pas cuire
intact mais sous forme de darnes plus ou moins épaisses
. Bien sûr grillées , la recette la plus
connue
Testez dans une "piperade" (que
vous pouvez avoir cuisiné au FAO sans problème)
"noyez" une tranche de thon dans la sauce
pour qu'elle soit bien couverte . Filmez et au FAO .
Testez comme d'habitude de temps en temps avec fourchette
ou brochette jusqu'à la juste cuisson : Avantage
: le thon n'est pas sec du tout mais très moelleux
au contraire . Autre avantage , votre thon sera aussi
délicieux refroidi ... s'il vous en reste !
la truite
Je n’oserais pas
vous parler de ces merveilleux petits poissons qui jaillissaient
comme des flêches d’argent dans les remous des
torrents dans ma jeunesse Il y en avait de si belles
quand mon tonton Jo les posait sur l’herbe de la berge
! Des pierres précieuses posées sur les
écailles d’argent brillaient avec le soleil qui
filtrait dans les branches car elles se remuaient dans
tous les sens . Je me rappelle même d’une qui
échappa à tonton et qui disparu en un
éclair dans les remous de la rivière !
Oh elles étaient moins grosses (et grasses) que
celles que nous trouvons aujourd’hui sur les étals
mais “j’enfonce des portes ouvertes” en vous disant
qu’elles avaient un autre goût !
Lorsqu’elles
sortaient des fougères , au fond du seau , tonton
devait les tuer et les vider pour que Mamy consente
à les préparer . Mais c’était si
bon que je sens encore le goût de la peau dorée
dans le beurre . Pour toutes les recettes “classiques”
vous n’avez pas besoin de moi ... mais savez vous que
:
Vous allez pouvoir déposer de somptueuses
“truites au bleu” sur votre table ... sans grand peine
, grace à votre FAO
à une seule condition
: leur extrême fraîcheur .
Faites un
“court-bouillon” assez court avec un très bon
vin , que vous cuissez au FAO . Videz très soigneusement
vos truites mais surtout laissez bien le mucus
sur le poisson : c’est lui qui va “virer” au bleu lors
de la cuisson . De plus les assaisonnements se colleront
très bien dessus .
Rangez vos truites côte
à côte dans un plat creux en les posant
le ventre vers le bas sur des morceaux de film étirable
( ces bandes de film vous permettront de les soulevez
et de les manipuler sans risques de les casser ) , .
Verifiez que le bouillon pourra circuler entre les poissons
. Couvrez soigneusement le plat et direction FAO . Une
cuisson par “à coups successifs avec les poses
dès que le film de couverture commence à
gonfler .
Les poissons doivent cuire mais ne pas
être mous . Laissez refroidir et rangez-les sur
le plat de présentation avec des
tranches
de citron et de clémentines ainsi que des petits
bouquets de persil , cerfeuil et menthe ( si possible
fleurie) . Filmez et mettez au froid .
Faites tremper
à l’eau froide 2 / 3 feuilles de gélatine
. Filtrer le court bouillon et faites le réduire
jusqu’à ce qu’il vous reste assez de jus pour
vous permettre de preparer la gelée de couverture
mais en réservant une tasse pour la sauce
d’accompagnement auparavant .
Réchauffez
le fond de sauce, essorez la gélatine et faites
la fondre dans votre jus . Laissez refroidir et commencer
de passer avec un pinceau ( ceux en silicone vont très
bien ) une première couche de gelée sur
les poissons dès que la gelée commence
à prendre . Mettez au froid .
Vous recommencerez
autant de fois que nécessaire pour que la couche
soit suffisamment épaisse pour donner
l’impression
que les truites sont laquées . De plus votre
gelée qui a du goût se mariera fort bien
à la chair de la
truite en fondant sur la
langue . Un plat dit de "cuisine bourgeoise"
simplifié dans sa mise en oeuvre ... mais pas
dans le résultat !
le turbot , ou (la barbue sa cousine)
Si ce poisson cuisait dans les cuisines de nos grands
mères dans une marmite spéciale ( la turbotière
) c’est qu’il était particulièrement savoureux
mais rare et donc cher . Il autorisait donc un “investissement”.
Les turbots actuels sont pratiquement d’élevage,
plus accessibles mais moins fins ils ne nécessiteraient
pas un tel matériel qui de plus encombrerait
vos placards . Vous avez un four à ondes tout
va bien .
Préparez un court bouillon corsé
mais court car il sera tout à l'heure votre fond
de sauce . Videz-le ( du moins vérifiez
car il a souvent été vidé avant
la vente mais fignolez bien ( si il reste un peu de
peau noire ce sera amer ) .
Assaisonnez au goût
dans un sac à épices LVC assez grand .
Vous pouvez envisager de farcir avec un petit farci
de fines herbes , mie de pain trempée dans du
lait , ail ,échalote ... voir une cuillerée
de foie gras pour épater votre belle mère
. Rassurez vous il en faut peu !) . Posez le sur une
grille à pieds assez grande et remettez dans
le grand sac qui va
servir de “papillote” géante
. Versez votre fond de sauce fermez le sac et mettez
au FAO .
Surveillez en perçant avec une brochette
de bambou . Comme toujours assez cuit mais pas trop
quand même
Ensuite ??? Toutes les recettes
habituelles que vous aimerez !
la vive
Excellent
poisson mais surtout faites attention à l’éperon
venimeux de sa nageoire dorsale qu’il vous faut couper
tout de suite pour ne pas vous blesser . Cuisson comme
d’habitude maintenant dans une sorte de papillote au
FAO avec le “fond de sauce” précuit auparavant
au FAO
Rien de particulier . Peut se manger froide
mais est bien meilleure chaude avec une simple persillade
et des pâtes fraîches
Et essayez les
filets levés, une petite sauce champignons +moules
+crème, le tout roulé dans une galette
de blé noir .. ou même dans un" beurek"
(la crêpe turque )...
Pour les grenouilles, les escargots
et l’ensemble des crustacès : le FAO ne vous
sera d’aucun secours pour flatter les papilles de vos
convives ... et convenez qu’au prix de ces bonnes choses
il ne faut pas les gâcher
Inversement comme
toujours votre FAO réchauffera au dernier moment
un plat refroidi mais toujours les règles d'or,
de l'eau, du jus et soigneusement à couvert
Je suis franche , je considère
que le FAO et la viande sont incompatibles !! Autant
le FAO est un allié de taille pour réchauffer
tous les plats de viandes en sauces des daubes aux civets,
des blanquettes aux farcis, autant faire cuire une volaille
ou une viande de boucherie ne serait pas raisonnable
!
Vous pouvez éventuellement décongeler
une viande mais jamais à fond :
elle perdrait tout son jus , toute sa substance .
Inversement demi-décongelés, libre à
vous de les cuisiner selon vos envies .
Quelques exemples.
Pour
un pot-au-feu : Vous pouvez laisser la viande dans son
sac toute congelée et la passer dans le FAO ..
Quant le bouillon sera prêt et bouillira bien
vous déballerez la viande chaude et l’y plongerez
alors .
De même
pour une poule au pot même procédé
.
Pourvu que
vous ayez pris la précaution de les utiliser
congelés et sous-vide et de les laisser “précuire”
au FAO dans
leur sac , vous pouvez faire dorer
des abattis ( cuisses, ailes, épaules ) de volaille
soit au grill, au barbecue ou en cocotte . La chair
sera fondante car le jus sera resté à
l’interieur .
Pour
les saucisses congelées et “sous vide”, passez
les au FAO telles quelles : le boyau n’éclatera
pas ! Vous les ferez griller ensuite au grill, au barbecue
( ou bien elles rejoindront légumes ou sauces
) mais ensuite seulement
MAIS
pour faire griller une tranche de boeuf congelée
, ne pas la décongeler : utilisez
le steak tel quel sauf que dès que la croûte
sera formée sur les deux faces vous baisserez
pour ajuster la cuisson à votre goût mais
dans tout les cas le jus restera à l’intérieur
Inversement , finir de cuisiner une
viande en sauce est possible ... mais pas forcement
génial car il faut tourner les morceaux pour
que ceux du dessus ne durcissent pas ... la cocotte
minute dans ce cas ...
Et puis - et ça c'est son "métier"
- il réchauffe tout si bien votre cher FAO mais
toujours les règles d'or, de l'eau, du jus ou
de la sauce et soigneusement à couvert
Bien sûr, le FAO peut absolument
pas “dorer” le fromage . Mais inversement essayez la
“crème de fromages de LVC” .
Avec de vieux
fromages que vous râpez , mélangez de la
crème fraiche ou/et du fromage frais ( on peut
utiliser du 0% pour les “sans gras” sans problème
) . Vous pouvez ajouter à votre goût des
herbes , des épices
Passons au FAO et touillez
régulièrement : vous obtiendrez une jolie
"fondue" , vous pouvez y ajouter du vin blanc
( si vous n’êtes pas allergique à l’alcool
ou que vous n’avez pas de petits enfants) ou du lait
pour avoir un produit plus ou moins “coulant” .
Inversement vous pouvez préférer
une version plus ferme . Vous le coulez dans un moule
silicone et vous aurez un nouveau fromage sur votre
plateau !!
Tenez je vais vous donner une petite
recette delicieuse pour une dîner rapide : mon
“brebis paysan”
Et puis pour improviser une "fondue
savoyarde " préparez la "fondue"
au FAO EN TOURNANT TRES SOUVENT ;
Lorsqu'elle sera
bien onctueuse soit vous la verserez car un grand caquelon
"général" soit vous aurez autant
de mini-caquelons que de convives ( tenus très
chauds au four par exemple ) et vous répartissez
dans chacun pour une fondue individuelle . NB Vous pouvez
utilisez l'excédent comme plus haut !
Et testez la tartiflette ( les PDT sont
pré cuites au FAO) ou le gratin dauphinois
( qui sera grillé à la fin dans le four
qui sera pré chauffé pendant ce temps
de cuisson )
Tous les fruits peuvent se retrouver
avec bonheur dans votre FAO mais : oubliez la
puissance maximale et surtout cuisez par petits
“à coups” pour permettre aux aliments d' "assimiler"
la chaleur de manière homogène et éviter
qu’ils se déshydratent !
À mi-cuisson,
n’hésitez pas à tourner le récipient
et à mélanger les aliments, surtout en
cas de grandes quantités.
Comme toujours
, couvrez les plats pour éviter le dessèchement
et les éclaboussures : vous pouvez utiliser du
papier sulfurisé, du film plastique étirable
,des feuilles ou des cloches en matière plastique
spéciales, des couvercles en verre ou en porcelaine,
voire une assiette retournée., comme d’habitude
.
Vous trouverez tout un tas de recettes dans le
“carnet de recettes” au nom du fruit par ordre alphabétique
Pensez à faire cuire les fruits entiers
( en fendant la peau pour qu'ils n'explosent pas !)
dans des ramequins individuels et servez-les tous chauds
avec une sauce anglaise , une crème au caramel
ou au chocolat bien fraîches ... ou même
un sorbet du même fruit ou une glace (le contraste
est savoureux ... mais attention aux dents !
Quant aux fruits secs vous avez un excellent
outil avec votre FAO . ! Méthode ? Prenons un
exemple des pruneaux . Rincez les . Mettez les dans
un grand bocal et versez de la tisane très parfumée
, ajoutez quelques épices ( regardez la recette
des pruneaux à l’anis étoilé) puis
mettez au FAO . Secouez de temps en temps . Vous les
verrez gonfler à vue d’oeil ! Laissez refroidir
... et dégustez le lendemain
Vous pouvez
les utilisez de toutes façons possibles maintenant
La technique marche pour tous les fruits secs abricots,
, poires, raisins etc ... et vous pouvez de même
faire regonfler les fruits confits dans l"alcool
pour vos cakes par exemple .
Voyez donc les recettes des chocolats
de LVC ou les caramels de mémé Berthe
cela vous donnera plein d’idées et puis on fait
tant de choses en cuisine avec notre FAO ... et je suis
certaine que vous en trouverez d’autres ...
Tenez-moi
au courant !
Nous n’évoquerons pas ici
les “trucs archi-connus” comme faire fondre le chocolat
pour la patisserie ou un chocolat “alla tassa” , je
vais vous parler des choses moins connues
Mettre “sous vide provisoirement” un
plat qui vient de cuire . Comment ?? Sur un plat en
verre trempé, couvrir d’une feuille de plastique
étirable tendue .Quelques instants au FAO , ça
“gonfle” on sort vivement le plat du four . Quand le
film refroidit il se plaque sur le plat et le met à
l’abri de l’air et des miasmes , prolongeant la conservation
de 2 ou 3 jours au frais : Vous ne mangerez plus de
restes le soir ou le lendemain ...! Oublié et
quand le plat reviendra (peut-être un peu transformé
, non ?) quelques jours plus tard ... quel plaisir !
Allez tiens encore un petit truc “cuisine”
: vos petits gâteaux secs oubliés dans
le plat sont devenus trop mous . Au lieu de les donner
au chat, mettez les quelques instants dans du papier-chiffon
au FAO . Refroidis ils seront tout frais et croquants
comme au sortir du paquet ! des vrais “bis-cuits”!
Et parmi toutes ces astuces que vous
connaissiez ou que vous avez trouvé chez LVC
. Il y a aussi :
1 Faire secher des plantes : Mettez
votre bouquet d’herbes bien étalé sur
du papier chiffon . Recouvrez le d’une autre feuille
. Testez car selon l’épaisseur des feuillages
il vous faudra plus ou moins longtemps .
Dans tous
les cas il est bien préférable de refaire
la manoeuvre plusieurs fois avec un refroidissement
entre chaque passage
Vous pouvez finir le séchage
d’une plante ( voir fiche technique sur les séchoirs
à plantes LVC) que l’humidité de l’air
empêche de mettre à l’abri en bocal
Inversement vous pouvez commencer ainsi et terminer
le séchage sur les grilles du séchoir
LVC
2 Faire “tomber” les verdures ?? Une grande
jatte dans laquelle vous déposez les feuillages
sans les tasser , dès qu’ils sont triés
et bien propres . N’essorez pas : il faut un peu d’eau
pour “amorcer” le processus . Au sortir du FAO, il ne
reste plus qu’un rien au fond de la jatte avec du jus
des plantes . Serrez dans vos mains car avec le jus
part l’éventuelle amertume . Cette technique
marche avec toutes les verdures et c’est surtout un
moyen hyper rapide pour “attendrir” par exemple les
feuilles de choux pour les farcir ... et eux ne perdront
pas leur goût !
3 Notre petit “reste” dont nous avons
déjà parlé, par exemple une délicieuse
sauce piquante qui accompagnait si bien
vos boulettes
ce soir, il en reste et vous vous dites qu’un soir de
“flémingite aiguë” ce serait délicieux
pour des spaghettis bolognaise ???
Vous avez un
bocal à couvercle à vis ( type confiture)
propre ?? quelques gouttes d’eau au fond , le couvercle
posé avec un seul tour . Mettez le tout une minute
ou deux au FAO , posé sur un linge humide . Attention
en le sortant c'est brûlant !
Retounez sur
un linge propre c’est presque aussi stérile qu’au
“Poupinel” !!...
Vous pouvez faire alors une “super-boâte
LVC” qui ressortira du placard pour vous dépanner
un de ces jours . Comment faire ? Mettez votre produit
bien bouillant dans votre bocal et fermez ( pas trop
à fond quand même car il va falloir que
la pression de la vapeur puisse sortir tout à
l’heure ). . Posez le bocal sur un linge humide dans
votre FAO . Enclenchez le FAO bonne puissance : regardez
et écoutez : la vapeur sort en sifflant et ça
bout dans le bocal . Attendez 20 /30 secondes et ouvrez
la porte . Sortez doucement , sans secousses le bocal
avec des gants et en ne touchant surtout pas le couvercle
. SURTOUT Faites attention à ne pas diriger vers
votre visage le jet de vapeur qui peut continuer de
sortir du bocal
Au bout d’un temps de refroidissement
variable, vous écouterez un “tac” : le joint
du couvercle fait son office : Le joint du couvercle
est “aspiré” par le vide d’air du bocal . C’est
aussi bien stérilisé qu’une conserve classique
pourvu que votre bocal soit stérile et votre
couvercle soit en parfait état .
Mais je
sens bien que vous ne les garderez pas longtemps ces
conserves là !
Bien sûr ça marcherait
aussi pour une petite quantité ( 2 ou 3 bocaux
) que vous hésitiez à faire dans un stérilisateur
trop grand
4 Vous n’avez plus de pansements dans
votre pharmacie et vous venez de vous couper méchamment
avec des choses pas trop propres . Prenez un morceau
de linge fin et coupez quelques carrés . Si vous
en avez en stock, prenez des bandes “velpeau” elles
supporteront parfaitement le traitement . sinon coupez
en plus une bande de toile selon la blessure ( 2 cms
pour le doigt et plus en plus larges pour le bras ou
une cuisse bien sûr !!)
Posez une grille dans
le fond d’une “cocotte FAO” au dessus d’1 cm d’eau bouillante
salée et avec quelques gouttes
d’eau de
Javel . Posez vos pansements et faire “cuire “ au FAO
deux bonnes minutes minimum : La vapeur va avoir stérilisée
vos pansements ...
En attendant désinfectez
la plaie soigneusement, et faites un pansement assez
ferme pour arrêter l’hémorragie .
Je
vous rappelle qu’il ne faut pas laissez un pansement
compressif trop longtemps mais cela va vous permettre
d’aller vous faire soigner dans les règles sans
avoir ajouté la catastrophe à la “tuile”!
C’est déjà pas si mal ....
5 Encore un “truc” bizarre ..; Vous
aimez avoir votre lit chaud ... ou vous avez un lumbago,
mal au ventre ou autre souci : Faites votre bouillote
de caoutchouc même à l’eau froide , remplissez
qu'à moitié et surtout videz le maximum
d’air avant de refermer . Elle est toute “platouille”
Mettez-là au FAO mais restez à
côté car elle va vite être
chaude et comme l’air gonfle, elle gonfle !! ATTENTION
N’attendez pas qu’elle éclate? Sortez la vite
et secouez un peu ( toujours pour bien répartir
la chaleur ) . Tâtez et remettez quelques secondes
si nécessaire .
Avantage ??? Au bout d’un
moment lorsqu’elle refroidit une, deux minutes maxi
pour la réchauffer dans la FAO... et
pas
d’eau dans les replis que vous retrouvez dans le lit
!
Vous pouvez aussi utiliser une brique propre
, trempée dans l’eau et chauffée par la
même méthode : c’est la “brique” de nos
mémés en version LVC ... pardon .. FAO
6 Vous allez retrouver la même
“bouillotte” dans votre “marmite norvégienne”
version LVC ( voir fiche) ou lorsque vous vous en servez
en yaourtière !
Je sais tout ça c’est
pas “classique” mais le monde a déjà retenu
la suprématie de notre gastronomie , ils vont
sûrement nous élire “rois du système
D” !
7 Comme vous vous en êtes beaucoup
servi comment nettoyer votre FAO ??? Mouillez donc votre
linge que vous mettez sous les plats avec de l’eau +
du vinaigre blanc . Chauffez : la vapeur un peu acide
va décoller tout ce qui est collé sur
les parois et hop , un coup d’éponge pour rincer
( avec un rien de bicarbonate de soude pour “neutraliser”),
un bon séchage au chiffon sec et voila votre
FAO tout neuf !
!